Essai Seat Exeo ST

par Auto Plus

Au Mondial de Paris en 2008, Seat avait fait sensation en présentant cette Exeo, copie conforme de l'Audi A4 de précédente génération. En 2009, l'Exeo a même été déclinée en break, appelé ST, sur base d'A4 Avant… Nous l'essayons ici avec la motorisation 2.0 TDI de 143 ch à rampe commune, et non pas à injecteurs pompes, et en finition intermédiaire Style.Comme à l'extérieur, l'intérieur est un copié-collé de l'ancienne A4, jusque dans les compteurs, sauf pour le logo sur le volant. L'ancienne Audi faisait figure de référence en qualité perçue, et même après quelques années, les matériaux et la qualité d'assemblage sont toujours très flatteurs dans cette Seat. C'est bien l'une des rares Seat à faire référence en la matière dans sa catégorie !Le châssis et les trains roulants sont également repris de l'Audi, donc pas de surprise au volant avec un certain agrément de conduite, et au passage des réglages assez fermes pour plus de dynamisme sur la Seat. Il y a même du progrès par rapport à l'Audi puisque le moteur est à rampe commune, et non pas à injecteur pompe, et se montre donc assez discret et plus souple à bas régime.L'Audi A4 n'était pas une référence dans la catégorie pour son habitabilité aux places arrière, loin de là. Logiquement, l'Exeo reprend le même défaut et offre notamment peu de place aux jambes, malgré des sièges avant légèrement creusés. Malgré cela, pour les petits gabarits, la banquette est confortable. Les vitres arrière électriques sont de série sur toutes les Exeo.Toujours dans la même logique, l'Exeo ST reprend un volume de chargement un peu limité pour un break de sa catégorie avec 440 dm3. Il y a bien sûr moyen d'agrandir ce volume en rabattant la banquette arrière, très facilement, avec au passage un plancher plat. Notez en revanche que la manipulation du couvre-bagage est fastidieuse, pour ne pas dire pénible.Pour ceux que ça ne gêne pas d'avoir un logo Seat sur leur volant à la place des anneaux d'Audi, cette Exeo est un très bon plan : elle n'est ni plus ni moins qu'une Audi A4 de la précédente génération, arrêtée en 2007, en moins cher, et avec un moteur plus agréable. Tous les défauts sont là, mais aussi toutes les qualités, y compris la fameuse qualité de présentation de référence. 

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