Essai Renault Mégane Estate 1.2 Tce Dynamique 2012

Renault, Mégane Estate, 1.2 Tce, DynamiqueAprès trois ans de carrière, la Mégane « 3 » s’offre un restylage au printemps 2012. La version Estate, le petit break dynamique développé sur les bases de la berline récupère lui aussi la nouvelle face avant ainsi que les équipements embarqués plus modernes. Le « clou » du restylage reste les nouvelles motorisations, nous essayons le petit 1.2 L, en finition Dynamique : le milieu de gamme.   Si l’extérieur à légèrement muté, l’intérieur reste très fidèle à la génération 2009. On retrouve exactement la même ergonomie et le même assemblage, de très bonne qualité d’ailleurs. L’installation du Bluetooth, du GPS et des assistances de conduite n’affecte en rien la prise en main. Tout se contrôle du volant, ou du module multi-touches entre le frein à main et le siège passager. La place à l’avant est aussi largement suffisante.   Renault avait promis de faire plus efficient ; c’est chose faite. Le 1.2 TCe, petit quatre cylindres turbo essence, remplace dans le catalogue les anciens 1.2 L et 1.6 L jugés trop polluants. Assorti d’une boite de vitesse manuelle à six rapports et d’un start-stop, le moteur est plein, vif dans les premiers rapports et onctueux ensuite, en fonction de la conduite souhaité. Son avantage, et son inconvénient, c’est son silence en fonctionnement : oubliez la conduire dite « à l’oreille » pour passer les vitesses.   Plus grande de 30 cm qu’une Mégane berline, la version Estate bénéficie d’un empattement six centimètres supérieur. Cet avantage est directement reporté sur les places arrière, dont l’accès est optimisé par des portes à grand débattement. Les grands gabarits ne seront pas à la peine même au milieu de la banquette légèrement rehaussée : néanmoins, il faudra mieux naviguer à deux pour les grands trajets.   Spacieuse pour les passagers, la Mégane Estate soigne aussi son coffre : principal attrait d’une version break. Avec 1.600 litres de chargement possible une fois la banquette rabbatue, c’est 440 de plus que la berline. Le dessin anguleux du hayon profite aussi au chargement. L’ouverture est assez large. En revanche, oubliez une éventuelle soute : elle est occupée par les accessoires.   Si le restylage n’a rien changé, notamment de l’arrière, l’arrivée de ce nouveau moteur est très prometteuse pour les motorisations essence. Plus docile et moins bruyant qu’un DCi, le TCe se contente de 6L au 100 km avec une autonomie frisant les 1.000 km ! La finition intermédiaire Dynamique à 24.300 € est aussi plus élégante, avec les diodes à l’avant et les barres de toit et le cuir sur le volant.