Essai Renault Grand Scenic 1.5 dCi 110 Energy Bose

La troisième génération de Renault Scénic et Grand Scénic date de 2009. En ce début 2012, elle vient d’être restylée avec au programme de nouveaux feux allongés à l’avant ou un nouveau bouclier intégrant des feux diurnes à LED. Pas de changement à l’arrière en revanche. Notre Grand Scénic en finition Bose se pare de jantes noires de 17 pouces qui lui sont spécifiques.   A l’intérieur, peu de changements si ce n’est un nouvel autoradio intégrant désormais le bornier USB. Les entourages noir brillant font également partie des quelques évolution mineures dans la décoration. La finition Bose est bien équipée, la présentation soignée, comme sur tous les Scénic. Notez la présence d’un stop&start, comme en témoigne cette touche à gauche du volant.   L’un des points forts du moteur 1.5 dCi 110 vient de sa douceur d’utilisation et de sa disponibilité à bas régime. On trouve ici en plus la discrétion, nullement troublée par un stop&start rapide qui passe quasiment inaperçu. Cette version 110 ch dite Energy souffre en revanche de rapports de boîte allongés, qui rendent les reprises assez faibles sur les deux derniers rapports.   A l’arrière, les passagers ont droit à trois sièges individuels de largeur identique. Chaque siège peut coulisser, les sièges latéraux peuvent en plus se rabattre pour laisse l’accès aux places du fond. Les passagers arrière ont droit à des tablettes aviation, des trappes à leurs pieds, et profitent du toit vitré panoramique. L’habitabilité est dans la bonne moyenne de la catégorie.   Le coffre fait partie des point forts de ce Scénic : il passe de 231 dm3 en configuration 7 places à 556 dm3 en 5 places, et même à 706 dm3 si l’on avance les sièges à fond. La troisième rangée de siège est une option à 700 €. La manipulation de ces sièges est facile et leur assise confortable. Mais l’espace reste limité, surtout si les sièges du second rang sont reculés.   Ce nouveau Grand Scénic, outre sa cure de jouvence cosmétique, reste une référence dans sa catégorie pour le compromis confort/tenue de route. L’agrément de conduite doit cependant composer avec des rapports de boîte trop long qui étouffent un moteur pourtant volontaire. Mais c’est pour une bonne cause : celle de consommations maîtrisées donnant même droit à un petit bonus écologique.