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Essai Peugeot 5008 1.6 THP 156 BVA6 2012

par autoplus

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Peugeot, 5008, 1.6 THP 156 BVA6, Allure   Si le 3008 est une sorte de croisement entre SUV et monospace, le 5008 est un monospace à part entière dans le gamme Peugeot. Avec ses 4,53 m de long, il est en concurrence frontale avec le Renault Grand Scénic, mais contrairement à ce dernier, le 5008 n’a droit qu’à une carrosserie. Notre voiture dispose d’un 1.6 THP essence de 156 ch, associé à une boîte automatique à 6 rapports.   Même sur notre finition haut de gamme Allure, la sellerie cuir reste une option à 1800 € sur le 5008. La planche de bord est la même que celle du 3008 avec la rangée d’interrupteurs supérieurs légèrement différents. On retrouve le même affichage tête haute, le même frein à main automatique et la même qualité de présentation, flatteuse pour la catégorie.   Sur la route, le 5008 bénéficie du savoir faire de la marque pour délivrer un excellent compromis confort/comportement routier. Tout juste peut-on lui reprocher quelques mouvements de caisse indésirables. Le moteur plein de couple est très agréable, toujours disponible. La boîte est rapide, douce et bien gérée, ne montrant que de rares hésitations entre deux rapports.   En vrai monospace, le 5008 propose à l’arrière trois sièges individuels, coulissants et rabattables. Les passagers latéraux ont droit à des trappes de rangements à leurs pieds, des stores pare-soleil et même à des écrans intégrés dans les appuie-têtes avant, en option à 600 €. Par faciliter l’accès vers la 3e rangée, les sièges latéraux coulissent vers l’avant après avoir relevé leurs assises.   Les places de la troisième rangée sont en option à 700 €. Une fois en place, ces sièges offrent un confort moyen et assez peu de place aux jambes, sauf à avancer les sièges intermédiaires. Et dans cette configuration, le coffre est réduit à la portion congrue. En configuration 5 places en revanche, le volume de chargement est très généreux avec 679 dm3.   Côté monospace, le 5008 est un bon élève concernant la manipulation des sièges, la modularité, mais moins bon concernant l’habitabilité. Pour le conducteur, l’agrément de conduite est remarquable. Mais cette version essence boîte auto consomme beaucoup, presque 8 litres officiellement, et est la seule de la gamme à afficher un malus écologique de 1 300 €. C’est quasiment rédhibitoire !

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