Essai Mitsubishi ASX NaviLight 1.8 DI-D 115 4x4 2012

par Auto Plus

 Mitsubishi, ASX, 1.8 DI-D 115, 4x4, NaviLightL’ASX, c’est le SUV compact de Mitsubishi, concurrent direct des Qashqai ou Tiguan. C’est aussi le clone des Citroën C4-Aircross et Peugeot 4008, fabriqués dans la même usine, les trois voitures ne se distinguant essentiellement que par de la cosmétique. Jusqu’ici, l’ASX n’avait droit qu’à un diesel de 150 ch. Il reçoit désormais un diesel plus modeste de 115 ch mieux adapté à nos marchés. En ouvrant la porte, le seuil de porte éclairé fait plutôt bon effet. Ça se gâte un peu ensuite avec une présentation tristoune et décevante en qualité par rapport à la concurrence. Vous reconnaîtrez au passage les mêmes planches de bord que sur les 4008 et C4-Aircross. Notre voiture en finition NaviLight a droit logiquement à un GPS. Entre les sièges avant prend place la commande concernant le 4x4. Car oui, même si l’ASX existe également en 2 roues motrices, notre version est un vrai 4x4, qui peut vraiment aller crapahuter. Sur la route, les 115 ch suffisent dans l’ensemble, d’autant que le couple est assez important. Mais le bloc diesel est un peu trop sonore. Dommage, car cet ASX est plutôt agréable à conduire. Sa commande de boîte est même précise malgré la grande taille du levier de vitesses. A l’arrière, les passagers ont droit à une bonne habitabilité en longueur comme en hauteur. C’est même pour une fois assez généreux en largeur. On regrette l’absence de toute modularité et l’absence de tout bac de portière, à peine compensée par une aumônière. En revanche, les passagers arrière sont comme souvent les mieux placés pour bénéficier de ce toit vitré panoramique, de série s’il vous plaît. Le coffre s’ouvre via un hayon et non pas avec une porte, comme sur certains 4x4. Sa capacité atteint les 442 dm3, un volume correct vu l’encombrement extérieur. A noter que cette version 4x4 n’est pas amputée par rapport aux 2 roues motrices. Le seuil de chargement est relativement bas et l’ouverture assez large. La banquette arrière se rabat bien sûr pour dégager un plancher presque plat. Difficile pour cet ASX de se faire une place en France au milieu des autres SUV, surtout quand on a des cousins encombrants comme les 4008 ou C4-Aircross. L’arrivée de cette version de 115 ch ne peut être qu’un atout. Reste le prix assez élevé : plus de 30 100 €. Un prix qui peut être atténué de 2000 € si vous prenez la version deux roues motrices, la gamme démarrant à 20000 € en entrée de gamme essence. 

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