Essai Lexus GS 450h

par Auto Plus

Lexus est la marque de luxe de Toyota. La GS est une berline de 4,85 m de long, concurrente des Série 5 ou Audi A6. Cette 4e génération est arrivée en 2012, et n’est disponible en France qu’en version hybride. La motorisation est composée d’un V6 3.5 l essence de 296 ch aidé d’un bloc électrique de 200 ch, pour une puissance cumulée de 345 ch. Nous l’essayons ici en version Luxe.   Dès qu’on monte à bord, pas de doute : on est bien dans une voiture de luxe. Le cuir jusqu’en haut de la planche de bord met dans l’ambiance même si le bouton d’ouverture de la boîte à gant fait cheap. L’écran central de 12.3 pouces est spectaculaire, le plus grand de la production actuelle. Il comporte un double affichage et se pilote grâce à ce joystick. Mais l’ergonomie est compliquée.   Cette GS est une full hybride, c’est-à-dire qu’elle peut rouler à l’électricité seule comme une Prius, mais pas trop vite et pas trop longtemps. Si on appuie sur le champignon, le V6 s’éveille très vite. La poussée est franche et continue, les performances permettent de relancer fort même à haute vitesse. En revanche, la voiture est lourde et manque de dynamisme sur petites routes.   A l’arrière, l’espace aux jambes est assez généreux vu le gabarit del a voiture : on a plus de place que dans une Série 5, et autant que dans une A6. La garde au toit est également suffisante. Seul le passager central sera vraiment mal installé, à cause d’une assise façon bout de bois. Il n’y a pas de fioritures à l’arrière style sièges chauffant ou clim séparée. Il faudra se contenter d’une prise 12 Volt.   Le coffre était le point faible de la précédente version puisqu’il culminait à 320 dm3 : un chiffre ridicule pour une routière, mais dû aux batteries situées dans le coffre. La nouvelle GS fait beaucoup mieux avec 465 dm3 même si les batteries sont toujours dans le coffre. Du coup, il n’y a aucune modularité, la banquette reste fixe. Seul ce petit crochet fait office de détail pratique.   Lexus annonce pour cette GS hybride des rejets de CO2 limités à 137 g/km, soit seulement 100 € de malus. Ce qui correspond officiellement à 5.7 l/100, même si nous étions plus proches des 8 litres lors de notre essai. Un chiffre qui reste excellent face aux rivales essence, et à peu près équivalent aux rivales diesel de 300 ch qui accélèrent aussi fort, notamment les 535d et A6 BiTDI.

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