Essai Audi S7 Sportback V8 4.0 biturbo 2012

par Auto Plus

Audi, S7 Sportback, V8 4.0 biturboL’Audi A7, c’est la concurrente des Mercedes CLS ou de la BMW Série 6 Gran Coupé. Autrement dit, un coupé 4 portes ou bien une berline aux airs de coupé. La S7, c’est la variante S de l’A7, l’équivalent de la S4 pour l’A4, la S3 ou l’A3, etc. Elle se reconnaît à ses badges spécifiques y compris sur les étriers de freins, aux rétroviseurs façon aluminium et aux deux double-sorties de pot ovales à l’arrière.   A l’intérieur, la S7 vous accueille d’abord avec des seuils de portes chromés, puis par une sellerie cuir/Alcantara à damiers du plus bel effet. Les inserts en carbone sont de série et on retrouve quelques monogrammes S7 dans l’habitacle. La qualité de présentation est toujours très flatteuse et l’équipement high-tech très complet de notre voiture d’essai comprend par exemple la vision de nuit.   La S7 a droit à un V8 turbo de 4 litres et 420 ch avec désactivation partielle des cylindres. C’est le même bloc que la S8, mais avec 100 ch de moins. Il est accouplé à la boîte S-Tronic à double embrayage et la transmission Quattro. La S7 passe de 0 à 100 en seulement 4,7 secondes grâce à une motricité impeccable et une boîte très rapide. Le différentiel Quattro Sport rend la voiture très agile pour son gabarit.   A l’arrière, comme dans la plupart de ses concurrentes, la S7 ne propose que deux places. Si les passagers doivent se baisser plus qu’à l’accoutumée, voiture basse oblige, ils sont bien traités une fois installés. L’habitabilité y est en effet très généreuse et notre modèle d’essai propose à chacun ses réglages de climatisation personnels. Au centre, quelques rangement, en plus des aumônières et bacs de rangement.   Le coffre atteint les 535 dm3, ni plus ni moins la meilleure valeur de cette petite catégorie devant la CLS. Mais la hauteur sous tablette reste limitée et c’est surtout par sa profondeur qu’il gagne en volume. Il faudra se pencher pour aller chercher les bagages tout au fond. La banquette se rabat bien sûr en 2/3-1/3 et dégage un plancher parfaitement plat après une manipulation très facile.   Dans cette déclinaison sportive, la S7 ajoute une concurrente de choix à ses cibles : la Porsche Panamera, et pas n’importe laquelle : la GTS, celle de 430 ch. Car cette S7 va vite et n’est pas qu’une machine d’autoroute : elle procure aussi du plaisir sur petites routes. Mais si les 98 000 € de base ne vous font pas peur, n’hésitez pas à prendre l’option freins céramique à presque 10 000 € pour descendre les cols.  

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