Pratique

Les bonnes pratiques pour ouvrir sa portière

© Shutterstock, Media365

L'ouverture d'une portière est un geste anodin et pourtant, il peut avoir des conséquences dramatiques. Enseigné à l'étranger, ce geste est désormais visible dans les campagnes de prévention de la Sécurité routière. Voici quelques astuces pour éviter la collision.

« L'emportiérage » est un terme très peu utilisé, qui se définit comme un accident entre la portière d'une voiture à l'arrêt et un usager de type piéton, vélo ou autre véhicule motorisé. Sur les parkings, dans les files de stationnement ou sur le trottoir, ce geste d'ouverture ne doit pas s'effectuer n'importe comment. Il peut provoquer de graves accidents et est devenu au fil du temps un cauchemar pour les deux-roues. Pour rappel, 244 cyclistes ont perdu la vie en 2022, soit une augmentation de 30 % par rapport à 2019.

Regard, main et ouverture

Aux Pays-Bas, où les vélos dépassent le nombre d'habitants (18 millions de vélos pour environ 17 millions d'habitants), la sécurité est une priorité. Les automobilistes l'ont compris et sont désormais formés aux bonnes pratiques. Pour ouvrir une portière dans les meilleures conditions, quelques astuces sont à connaître. Dans un premier temps, assurez-vous d'avoir coupé le contact, inséré le frein et détaché votre ceinture. Vous devez être totalement libre de vos mouvements avant la prochaine étape. Ensuite, vous devez assurer votre sécurité et celle des autres en regardant dans vos rétroviseurs à l'intérieur et à l'extérieur. Dernière étape, qui apparaît comme la plus importante : l'ouverture main opposée. En effet, la prévention routière indique la règle à suivre avec ce slogan : « Portière gauche, main droite et portière droite, main gauche ». Cette technique permet de jeter le regard au-dessus de l'épaule au moment de sortir du véhicule.

Attention à l'amende !

Le Code de la route est bien clair sur l'ouverture intempestive d'une portière. Il interdit à tout conducteur d'un véhicule (arrêt ou stationnement) d'ouvrir une portière lorsque cette action apparaît comme dangereuse pour lui ou les usagers de la voie publique. Cette infraction de catégorie 1 peut valoir une amende de 11 €. En cas d'accident, le cycliste ou le piéton peut se retourner contre le conducteur qui est responsable.

publié le 7 juillet à 08h10, Thibaut Simon, Media365

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