Green auto

Peut-on se fier à l'autonomie affichée par les voitures électriques ?

© Tesla, Media365

On observe souvent de graves décalages entre l'autonomie théorique promise par une voiture électrique et celle dont l'ont dispose réellement en roulant. Mais à quoi est-ce dû ?

L'autonomie est l'un des facteurs les plus déterminants lors de l'achat d'une voiture électrique, au même titre que le temps de recharge et que le prix, bien sûr. De nombreux constructeurs sont pointés du doigt quant à la véracité de l'autonomie qu'ils annoncent sur leurs modèles électriques. Une enquête récente réalisée par SAE International, portant sur 21 marques automobiles, soulignait qu'en moyenne, les chiffres d'autonomie réels se révèlent inférieurs de 12,5 % par rapport aux données avancées par les constructeurs. Ce décalage atteint même 26 % chez Tesla ! Il ne faut donc jamais prendre pour argent comptant l'autonomie affichée sur le tableau de bord, car elle repose généralement sur des tests en laboratoire et des conditions idéales. Dans la réalité, l'autonomie varie considérablement en fonction des conditions de conduite. Mais quels sont les facteurs qui peuvent influencer l'autonomie ?

Les facteurs qui influencent l'autonomie d'une voiture électrique

Le poids de la voiture : c'est le même principe que pour une voiture thermique, une voiture électrique surchargée en passagers et/ou en bagages verra son autonomie baisser bien plus rapidement qu'à vide.

Les conditions météorologiques durant la conduite : le froid et le chaud ont un fort impact sur l'autonomie de la batterie d'une voiture électrique, qui va puiser davantage d'énergie pour offrir un fonctionnement optimal. De même, l'utilisation du chauffage ou de la climatisation est très énergivore.

Le style de conduite : une conduite agressive, avec de fortes accélérations et des reprises brusques consomment inutilement de l'électricité, d'autant plus en mode « Sport » ou « Dynamique ». Pour économiser au maximum la batterie, il est recommandé d'activer les modes de conduite les moins énergivores (Eco, Confort...) et surtout d'adopter une conduite douce et fluide.

La conduite sur autoroute : une voiture électrique consomme bien plus à haute vitesse. Sur autoroute, la plupart des constructeurs conseillent de rouler entre 110 km/h ou 120 km/h.

publié le 28 octobre à 05h40, Quentin Pannaud, Media365

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