Oubliez les Lada de Renault, voici la Lada chinoise

, publié le 2 mai

Auparavant entre les mains de l'Alliance Renault/Nissan, le constructeur russe Lada a dû trouver de nouveaux actionnaires. C'est l'une des conséquences de l'invasion russe en Ukraine... C'est chose faite, avec les Chinois. Voici donc la première Lada chinoise.



Pour mieux comprendre, un petit rappel s'impose. Avant la guerre en Ukraine, AvtoVAZ, maison mère de la marque Lada, était une partenaire privilégiée de l'Alliance Renault-Nissan. Cette dernière investissait dans le développement de nouveaux produits ou commercialisait, sous la marque Lada, des modèles de ses propres marques : Renault et Dacia, par exemple.

Mais comme on le sait, la guerre en Ukraine a poussé l'immense majorité des industriels occidentaux à se retirer de Russie. Renault fait partie de ceux-là. Coup dur pour Lada, mais la marque russe - et l'État russe, surtout - ne se laisse pas démonter pour autant. Le constructeur a trouvé refuge auprès d'un groupe chinois : FAW (First Automobile Works). Lada assemble donc maintenant des modèles chinois sur lesquels le badge Lada est apposé. La première de cette ère « post-Renault » est le SUV Lada X-Cross 5 ou, devrait-on écrire, FAW Bestune T77.

Lada X-Cross 5

Ce modèle n'est pas tout nouveau car le FAW Bestune T77 est en vente en Russie depuis 2018 sous sa propre marque. Mais désormais, le public pourra faire le choix d'en acheter la version nationale. Car Lada ne se contentera pas d'importer ce SUV. Comme indiqué plus haut, il sera assemblé localement, à Saint-Pétersbourg, dans une usine que possédait Nissan jusqu'il y a quelques mois.

La Lada X-Cross 5 embarque une motorisation turbo essence 4-cylindres de 1,5 litre de cylindrée sous son capot. Il est capable de développer de 143 à 169 chevaux. D'une longueur de 4,525 m, il se place sur le segment C-SUV, celui des Peugeot 3008 et Renault Austral, par exemple.

La Chine bien implantée en Russie

Cette première Lada « post-Renault » n'est qu'un début, puisque d'autres modèles suivront. Les constructeurs chinois sont par ailleurs déjà investis dans d'autres marques russes, comme Moskvitch par exemple.

L'Empire du Milieu pourrait bientôt s'octroyer 35% des 800.000 ventes annuelles de voitures neuves en Russie !

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