Des Salons de la mobilité pour remplacer nos Salons de l'auto ?

A lire aussi

, publié le 1 décembre

Éditions annulées, baisse de l'intérêt du public, constructeurs absents : les Salons de l'auto traditionnels ont du plomb dans l'aile ces dernières années. À l'image du prochain Salon de Tokyo prévu en 2023, peuvent-ils se muter en grands Salons de la mobilité ?



Les Salons de l'Auto sont-ils en voie de disparition ? Ils ont en tout cas en mauvaise santé ces dernières années. Le Covid dès 2020 avait déjà gravement fragilisé leur tenue : la plupart des événements avaient été annulés, et beaucoup s'étaient pour l'occasion transformés en éditions 100% digitales. Mais la pandémie n'est pas seule à blâmer, on observe aussi une baisse générale de l'intérêt du public à se déplacer sur de tels événements, chers, et où de moins en moins de modèles sont exposés.

Les constructeurs automobiles aussi tournent le dos à ces grands rendez-vous. La dernière édition du Mondial de Paris était marquée par l'absence de Citroën, Volkswagen, BMW ou encore Fiat ! Un avenir qui semble gravement menacé, à l'image des mythiques Salons de Genève ou Francfort qui n'existent plus... D'autres font de la résistance, comme le récent Salon de Los Angeles, ou celui de Tokyo prévu pour octobre 2023.

 La mobilité plutôt que l'automobile pure ?

Pour sa dernière édition en 2019, l'édition japonaise avait été marquée par l'absence des constructeurs étrangers. N'étaient en effet présents que Renault, Alpine, Mercedes-Benz et Smart. Les premiers faisant d'ailleurs plutôt de la figuration par solidarité avec Nissan et Mitsubishi, avec qui ils sont associés.  1 million de visiteurs avaient répondu présents, il ne s'agissait donc pas d'un échec cuisant, mais il fallait trouver la parade pour attirer davantage de monde, et pérenniser son avenir. C'est ainsi que les organisateurs ont prévu de le transformer en un grand rendez-vous de la mobilité.

Fini le 100% auto/moto, les constructeurs et les voitures ne seront plus les seuls maîtres à bord. Il accueillera ainsi des professionnels du secteur, comme des startups, des prestataires de services, des fabricants de vélos, de trottinettes, voiturettes ou motos. L'objectif est de réunir tous les acteurs de la mobilité sous une même bannière. Ce nouveau format rencontrera-t-il le succès attendu ? Si oui, il pourrait bien faire jurisprudence et transformer radicalement ces événements traditionnels. Rendez-vous au Salon de Paris en octobre 2024 pour en avoir le cœur net !

Vos réactions doivent respecter nos CGU.