Rappel des airbags Takata : quels constructeurs sont concernés ?
© Mazda, Media365
Après Citroën et DS, Ford et Mazda annoncent à leur tour une grande campagne de rappel, portant sur des défauts d'airbags Takata sur 475 000 voitures. En tout, 15 constructeurs sont concernés.
Nous vous en parlions il y a quelques semaines : Citroën et DS Automobiles sont empêtrés dans une campagne de rappel massive , portant sur des défauts d'airbags Takata, un équipementier japonais qui faisait autrefois office de référence en la matière. Le problème ? Le gaz permettant le gonflage automatique de l'airbag peut se détériorer avec la chaleur, causant son déclenchement inopiné et la projection de débris métalliques dans l'habitacle. Plusieurs cas ont été recensés dans le sud de l'Europe et dans les régions et départements d'outre-mer français, avec des décès dans certains cas. En conséquence, les deux marques du groupe Stellantis annonçaient rappeler plus de 680 000 voitures en Europe. Depuis, un véritable effet domino s'est produit dans le secteur.
BMW, Volkswagen, Opel et maintenant Mazda et Ford
Le problème, en soi, est connu depuis plusieurs années puisque Takata était pointée du doigt dès le début des années 2010 pour ce dysfonctionnement, et plus de 15 marques ont procédé à des rappels similaires. BMW en 2017, Ford et Honda en 2019, Audi, Mazda et Toyota en 2020, Land Rover, Skoda et Volkswagen en 2023. Il faut dire que Takata a équipé plus de 100 millions de véhicules à travers le monde depuis 2018 ! Elle avait plaidé coupable de fraude et de conspiration en 2017, et accepté de payer d'importantes amendes avant de faire faillite et de tirer définitivement le rideau en 2018. Depuis le rappel de Citroën et DS, d'autres constructeurs ont suivi le mouvement, à commencer par Opel, BMW et Mercedes-Benz. Surtout, on apprend aujourd'hui que Mazda et Ford lancent à leur tour un rappel massif : 475 000 voitures ! De nombreux modèles sont concernés, du pick-up Ranger à la sportive Mustang, de la berline Mazda6 au SUV CX-9.
Des rubriques dédiées sur les sites Internet des constructeurs
L'affaire est donc loin d'être résolue, et de nombreuses marques devraient suivre le mouvement. D'ici là et pour savoir si votre véhicule est concerné, vous pouvez le vérifier en ligne, en tapant « rappel Opel » ou « rappel BMW » sur votre navigateur. Il vous sera demandé de renseigner votre plaque d'immatriculation ou le numéro de série de votre voiture (à la case E sur votre certificat d'immatriculation).
publié le 19 août à 07h00, Quentin Pannaud, Media365