Prix des péages : Une hausse inférieure à 3 % pour 2024

, publié le 9 décembre

Mercredi 29 novembre, le Gouvernement annonçait la nouvelle tarification à venir pour les concessions d'autoroute. Le prix des péages sera revu à la hausse, ce qui n'est pas du goût de tout le monde.

Les automobilistes vont devoir calculer leur budget pour prendre la route. Le prix des péages va augmenter au 1er février 2024 même si celle-ci sera mesurée. En 2023, une augmentation moyenne de 4,75 % a été constatée. Cette fois, elle ne dépassera pas 3 %, comme l'a annoncé Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports.

Une moyenne de 3 %

Le ticket de péage devrait subir une augmentation comprise entre 2,70 et 3,10 %. Voici la répartition selon les concessions :

Vinci Autoroutes : + 2,71 %
SANEF : + 2,79 %
APRR : + 3,02 %
AREA : + 3,04 %
SAPN : + 3,08 %

Concrètement, un aller-retour Paris-Bordeaux coûtera l'an prochain 3,20 € de plus. Pour le trajet Lyon-Marseille, ce sera 1,46 € supplémentaire. Pour les concessions d'autoroute, cette hausse est trop faible. La raison ? Cette augmentation ne compenserait pas la future taxe sur les infrastructures longues distances.

Février 2025 dans le viseur

Les plus fortes augmentations pour 2024 se verront sur les réseaux de concessions où l'État est actionnaire majoritaire. Elles seront de + 3,23 % sur le réseau ATMB (Tunnel du Mont Blanc) et de + 3,87 % pour SFTRF (Tunnel Fréjus). Si la hausse est modérée l'an prochain, il faudra attendre février 2025 pour observer une vraie flambée des prix. Cette augmentation devrait être comprise entre 5 % et 6 %. Une bataille judiciaire entre l'État et les concessions pourrait naître prochainement.

Des alternatives

Du côté des automobilistes, prendre la route est un vrai casse-tête. Avec l'augmentation des prix des carburants et celle prévue pour les péages, toutes les alternatives sont bonnes pour rouler moins cher. Et les idées sont multiples. Entre le covoiturage - boosté par la prime de 100 € du Gouvernement - les itinéraires secondaires (routes départementales et nationales) ou le train, les solutions ont le mérite d'exister. Pourraient-elles satisfaire les Français au quotidien ? La réflexion se pose.

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