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Peut-on conduire avec un plâtre ou une attelle ?

© Shutterstock, Media365

Pas facile d'envisager des déplacements sereins si vous avez un bras ou une jambe dans le plâtre ! Mais pouvez-vous continuer à conduire votre voiture « normalement » malgré ce handicap temporaire ?

En France, la conduite avec un plâtre ou une attelle n'est pas expressément interdite par la loi, mais elle est encadrée par des règles de bon sens et de sécurité routière. La législation française précise ainsi que tout conducteur doit être en mesure de conduire en toute sécurité et doit avoir la pleine maîtrise de son véhicule. Par conséquent, conduire avec un plâtre ou une attelle peut être problématique si cela affecte votre capacité à manœuvrer votre véhicule de manière sécurisée...

À la libre appréciation du conducteur

Ainsi, un conducteur avec un plâtre ou une attelle doit évaluer sa propre capacité à conduire sans mettre en danger sa sécurité ou celle des autres usagers de la route. Les restrictions physiques causées par un plâtre ou une attelle, comme une mobilité réduite ou une douleur, altèrent, sans surprise, la réactivité et la maîtrise du conducteur de son véhicule. Par exemple, un plâtre au bras peut entraver la manipulation du volant, tandis qu'un plâtre à la jambe peut compliquer l'utilisation des pédales.

Un risque vis-à-vis de votre assurance

Les assurances aussi peuvent avoir leur mot à dire. En cas d'accident, si l'assureur détermine que l'incapacité physique due à un plâtre ou une attelle a contribué à l'incident, il peut refuser de couvrir les dommages, invoquant une conduite irresponsable. Vérifiez donc bien les termes de votre contrat d'assurance et, si nécessaire, déclarez votre condition à votre assureur . Par ailleurs, les médecins peuvent vous fournir un avis médical relatif à votre capacité à conduire avec un plâtre ou une attelle, malgré ce handicap temporaire.

Entraînez-vous dans un espace fermé

En pratique, testez votre capacité à conduire dans un environnement sûr et/ou fermé avant de prendre la route. Si la conduite est difficile ou douloureuse, vous aurez votre réponse. Dans ce cas-là, il sera préférable d'envisager les transports en commun , le covoiturage, ou demander l'aide d'un proche pour vous déplacer.

publié le 25 août à 07h00, Quentin Pannaud, Media365

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