Périphérique à 50 km/h : les radars sont opérationnels
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La période de tolérance est terminée sur le périphérique de Paris ! Désormais, dépasser les 50 km/h vous coûtera 135 euros.
C'était le 10 octobre dernier. Le boulevard périphérique de Paris passait officiellement à 50 km/h sur l'ensemble de ses tronçons, soit 35 kilomètres au total. Un changement d'envergure pour tous les automobilistes parisiens et franciliens de passage, qui avaient pris l'habitude de pouvoir y circuler jusqu'à 70 km/h ! Raison principale évoquée par la Mairie de Paris ? Réduire les nuisances sonores et environnementales sur le périph', en précisant que la vitesse moyenne qui est relevée chaque jour ne dépasse pas les 36 km/h. Mais à l'Hôtel de Ville, on se garde évidemment bien d'avancer un quelconque motif financier. Dans les faits, les radars de vitesse viennent tout juste d'être recalibrés...
135 euros d'amende en cas de dépassement de la vitesse
L'information vient d'être confirmée par Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris : les 12 radars fixes installés sur le périphérique sont opérationnels , et prêts à faire leur mauvaise besogne ! « La mise en place des panneaux s'est faite après une dizaine de jours, il y a eu une petite période de tolérance à partir du 1er octobre, date de leur entrée en vigueur. Maintenant, les radars fonctionnent et nous faisons aussi des contrôles de vitesse par des voitures embarquées », expliquait-il au micro de France Info. Désormais, chaque excès de vitesse sur le périphérique sera sanctionné d'une amende de 135 euros (minoré à 90 euros). Et, sachant que 1,2 million d'automobilistes en moyenne empruntent le périphérique parisien chaque jour, les perspectives de recettes sont plus que florissantes pour la Mairie de Paris !
La voie de covoiturage fait débat
Autre point sujet de tensions : le maintien ou non de la voie de gauche réservée au covoiturage , telle qu'elle avait été mise en place cet été pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Contrairement à l'abaissement de la vitesse, qui peut se faire unilatéralement par décision de la mairie, cette mesure ne dépend pas uniquement du conseil municipal, il doit avoir l'aval de l'État pour être entérinée. « Rien ne se fera sans l'État, sans le préfet de police », a précisé Laurent Nuñez à ce sujet. Le bras de fer continue donc, entre l'Association des maires de France, le gouvernement, et la place de l'Hôtel de Ville...
publié le 24 octobre à 22h40, Quentin Pannaud, Media365