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Périphérique à 50 km/h : le calendrier, tronçon par tronçon

© Shutterstock, Media365

Si le périphérique parisien est officiellement passé à 50 km/h le 1er octobre, l'abaissement de la vitesse se fera en réalité tronçon par tronçon...

La nouvelle ne vous aura certainement pas échappé : le boulevard périphérique de Paris est passé à 50 km/h le 1er octobre. D'abord limité à 80 km/h lors de son inauguration en 1973, sa vitesse avait été abaissée à 70 km/h en 2014. Dix ans plus tard c'est une nouvelle révolution qui se met en place, puisque, à terme, tous les tronçons du boulevard seront limités à 50 km/h. Pour se justifier, la Mairie de Paris (qui est responsable de sa gestion) a avancé que la vitesse moyenne qui y est enregistrée n'est que de 36 km/h, et que l'abaissement de la vitesse permettra d'abaisser les nuisances environnementales et sonores.

Un abaissement progressif, tronçon par tronçon

Rassurez vous toutefois, le premier adjoint à la mairie de Paris à expliqué qu'il y aurait une période de tolérance : « On ne va pas verbaliser les automobilistes dès le 1ᵉʳ octobre, il va y avoir une période de transition pour changer les panneaux, les radars ». D'autant que tous les tronçons n'ont pas encore appliqué ce changement. D'abord mis en place sur le périphérique intérieur entre la Porte d'Orléans et la Porte Dauphine, le « périph' » est passé à 50 km/h entre la Porte de Bagnolet et la Porte Maillot le jeudi 3 octobre, puis entre la Porte Dauphine et la Porte des Lilas le vendredi 4 octobre. Mercredi prochain, le 9 octobre, suivra le tronçon entre la Porte de Chatillon et la Porte Maillot puis jeudi 10 octobre, celui reliant la Porte de Châtillon à la Porte de Bagnolet. Dans six jours, donc, les 35,04 kilomètres qui ceinturent Paris seront définitivement limités à 50 km/h.

Une revoyure en 2025

Un changement qui a fait couler beaucoup d'encre ces dernières semaines, tant de la part de la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, de l'association 40 Millions d'automobilistes, que de la part du nouveau ministre des Transports, François Durovray, qui s'est dit « pas convaincu » par la mesure. La Mairie de Paris, le Gouvernement et ma Région Ile-de-France se sont accordés pour faire le point dans un an, et revoir éventuellement la mesure.

publié le 5 octobre à 09h10, Quentin Pannaud, Media365

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