Péages en flux libre : les premiers problèmes apparaissent déjà...
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Les premières portions d'autoroutes disposant de péages en flux libre ont été inaugurées il y a peu et elles suscitent d'ores et déjà les premiers problèmes...
Depuis peu, les autoroutes A13, A14 et A79 disposent désormais d'un système de péage à flux libre. Ces voies rapides ne sont donc plus équipées de portiques et ne nécessitent plus le moindre arrêt ! Ces derniers sont en effet remplacés par des caméras scannant les plaques d'immatriculation. Une innovation qui devrait en théorie fluidifier la circulation et améliorer le confort des automobilistes. Mais attention, ce n'est pas parce qu'elles ne disposent plus de portiques et de péage tels qu'on les connaissait jusqu'à présent que ces portions d'autoroutes sont gratuites, bien au contraire ! Et c'est d'ailleurs là tout le nœud du problème...
Un paiement plus fastidieux ?
En théorie, le système de péage en flux libre ne comporte pratiquement que des avantages. Mais dans la pratique, un problème se pose en matière de paiements puisqu'il n'y a plus de portique obligeant les conducteurs à payer après avoir emprunté une portion d'autoroute payante. Pour payer son péage, il faut se rendre sur le site de la société autoroutière ou chez un buraliste partenaire dans les 72h après son passage. Si l'on dispose d'un badge de télépéage en revanche, il n'y a rien à faire, ce dernier fonctionne comme si l'on passait dans un portique dédié à cet effet. Le problème, c'est que certains automobilistes ne paient pas, soit parce qu'ils ne sont pas au courant du fonctionnement du système et parfois même de sa présence, soit par mauvaise volonté.
Le calvaire des loueurs...
Ces problèmes de paiement sont devenus un véritable calvaire pour les sociétés de location de véhicules. Ces dernières font en effet face à une accumulation d'amendes pour des péages impayés. Résultat, en plus de leur travail quotidien, elles doivent s'occuper de systématiquement transmettre les coordonnées des clients n'ayant pas réglé leur péage à temps aux sociétés qui gèrent les différentes portions d'autoroute en flux libre en France. Les loueurs pensent donc sanctionner ses mauvais clients en mettant en place des frais de dossiers supplémentaires en cas de non-paiements d'un péage. Des frais qui s'ajouteront encore à la pénalité de 90 euros si l'on ne règle pas son passage 72 heures après avoir emprunté la portion d'autoroute disposant d'un système de péages en flux libre. Si les refus de paiement se succèdent, l'amende peut grimper jusqu'à un plafond de 375 euros. Voilà qui fait cher le péage...
publié le 8 janvier à 06h00, Sébastien Vanhouche, Media365
