Paris, élue ville la plus embouteillée au monde !

, publié le 15 juin

Parmi les agglomérations de plus de 500 000 habitants les plus embouteillées du monde, Paris a décroché la Palme d'or. Les nombreuses transformations de la capitale et l'échéance des Jeux de Paris 2024 n'y sont pas étrangères...

TrafficIndex, un site Internet spécialisé dans les statistiques relatives au trafic routier, vient de sortir son classement des villes les plus embouteillées du monde. Pour parvenir à dresser un tel palmarès, l'entreprise se base sur les données de trafic en temps réelles communiquées par l'application Google Maps . Vous savez, ces zones de couleur verte, orange ou rouge qui apparaissent sur votre GPS, pour signaler l'état de congestion du trafic. Vert signifiant une circulation fluide et rouge, une circulation à l'arrêt, ou presque.

Un score d'encombrement calculé en temps réel

Pour chaque couleur, TrafficIndex calcule le nombre de pixels apparaissant tout au long de la journée, sur les différents axes des villes du monde. Il les additionne ensuite et applique une formule à ces données pour calculer une valeur d'encombrement, exprimée de 0 à 100. Le classement en question ne concerne que les grandes agglomérations, soit les villes peuplées par plus de 500 000 habitants. Alors, verdict ? Commençons par les meilleures élèves : Singapour (Singapour), Hong Kong (Hong Kong) et Saragosse (Espagne) figurent tout en bas du classement, avec des scores respectifs de 13,1, 14,03 et 15,21. Tout en haut, figure...Paris !

Paris « décroche » la première place

La capitale française a obtenu un score de 54,84 entre le 6 mai et le 5 juin, ce qui en fait officiellement la ville la plus embouteillée au monde ! Elle est suivie, loin derrière, par Londres (Angleterre) avec un score de 46,85, et par Saint-Pétersbourg (Russie) qui s'en tire avec un indice de 42,56. New York (États-Unis) et Moscou (Russie) clôturent ce « Top 5 », avec 41,56 et 39,66 respectivement. La première place de Paris n'est pas une surprise en soi. Depuis des années, la suppression de plusieurs voies sur berge et la construction de pistes cyclables et axes réservés aux piétons ou aux véhicules de transport en commun ont fait beaucoup de mal à la fluidité du trafic parisien. L'approche des Jeux de Paris 2024 n'est bien sûr pas étrangère à cette regrettable première place, puisque les travaux se multiplient dans la capitale autour des grands points stratégiques de la compétition. Conséquence, plusieurs axes ont été fermés ou réduits à quelques voies seulement... Paris outragée, Paris brisée, Paris martyrisée, mais Paris...pas vraiment libérée !

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