McLaren : la supercar Artura enlève le haut !
© McLaren, Media365
McLaren dote sa sportive Artura d'une nouvelle variante cabriolet baptisée sobrement Spider. Et n'allez pas croire qu'il s'agit d'un sage cabriolet pour les routes de Provence, la belle Anglaise cache bien son jeu !
Même si les cabriolets disparaissent de plus en plus du marché auto, on peut encore compter sur les constructeurs de prestige pour continuer à nous faire rêver avec ces modèles découvrables, qui permettent de déguster la route à l'air libre, cheveux au vent. Ferrari, Lamborghini, Maserati, Aston Martin : les nouveautés ne manquent pas parmi les sportives de luxe. Aujourd'hui, et deux ans après sa version coupé, McLaren introduit à son tour un cabriolet bien dans l'air du temps : l'Artura Spider.
Un cabriolet pensé pour la performance...
L'Artura, c'est la « GT » de McLaren, un modèle qui allie à la fois sportivité et confort, loin des grosses supercars allégées au maximum et dépouillées de tous leurs artifices. C'est un modèle hybride , qui allie un V6 essence 3.0L de 605 chevaux à un bloc électrique de 95 ch, pour 700 ch de puissance combinée et 750 Nm de couple. Malgré cette cavalerie, elle parvient à contenir son poids à vide à 1 560 kg, ce qui la rend toutefois plus lourde que ses rivales Ferrari 296 GTS (1 540 kg) et Maserati MC20 Cielo (1 468 kg). Elle envoie sa puissance aux roues via une boîte de vitesses à 8 rapports, avec un 0 à 100 km/h abattu en 3 secondes seulement, et une vitesse maximale de 320 km/h. Malgré ces performances ahurissantes, McLaren promet que sa nouvelle Artura Spider est le cabriolet le plus économe en carburant de l'histoire de la marque : 4,8 l/100 km de conso moyenne seulement...
...et le confort
Voilà pour l'aspect « sportif ». Mais, comme nous vous le disions plus haut, l'Artura Spider est une GT, pensée aussi pour le confort... Ainsi, dans son habitacle, elle embarque un large écran tactile HD pour faciliter l'affichage des performances, et accéder plus rapidement aux contrôles des différentes aides à la conduite. La surveillance des angles morts, l'alerte de franchissement de voie et la reconnaissance des panneaux de signalisation font aussi leur apparition en série. Notons aussi l'adoption d'un système son haute-fidélité Bowers & Wilkins, à 5 haut-parleurs, et d'un toit rétractable à commande électrique qui s'ouvre en 11 secondes jusqu'à 50 km/h. Un condensé de sport et de technologie, donc, mais qui demande un sacré prix : 221 500 livres sterling, soit 259 000€ ! Le raffinement britannique, ça se paie...
publié le 7 mars à 10h00, Quentin Pannaud, Media365
