Le Salon de Paris sera bien de retour en 2024

, publié le 24 octobre

Alors que l'édition 2022 avait été un semi-fiasco et qu'on le croyait mort et enterré à jamais, le Mondial de l'auto de Paris reviendra en 2024. Son slogan ? « Let's celebrate ! »

Malgré le cuisant revers de la dernière édition en 2022, le pompeusement nommé Mondial de l'Automobile de Paris reviendra bien en 2024 pour une 90e édition. Bien sûr, les organisateurs se veulent positifs, avec un slogan "Let's Celebrate". Mais les constructeurs répondront-ils présents cette fois ?

Une édition plus populaire et festive

"À un an de l'ouverture au public, nous sommes impatients de lever le rideau sur un Mondial 2024 qui, pour sa 90e édition, sera plus populaire et festif que jamais. Nous travaillons à une expérience encore plus immersive et engageante pour les visiteurs", explique Serge Gachot, Directeur du Mondial de l'Auto. "Nous sommes le premier événement européen célébrant l'automobile, qui est au cœur de notre mobilité quotidienne. Nous voulons combiner l'innovation avec l'émotion et le plaisir que les voitures procurent à tous nos visiteurs". En 2024, le thème de l'événement sera "Let's Celebrate", avec un slogan délibérément positif pour "souligner la nature festive de l'événement, enrichi par des expériences immersives mettant en scène la technologie, le sport automobile, le jeu et le design pour divertir les visiteurs". L'événement se tiendra du 14 au 20 octobre, toujours à la Porte de Versailles.

Une édition 2022 qui avait déçu

L'an dernier, le Mondial de l'Automobile avait surtout fait parler de lui par les absences des marques réputées plutôt que par la présence de celles qui avaient daigné faire le déplacement. À tel point qu'on se posait légitiment la question de ce qui pourrait sauver le salon parisien, dont certains prédisaient déjà qu'il s'agissait là de la dernière édition. Et pour cause, on était loin de la grandiloquence du Mondial d'antan, véritable fête de l'Automobile dans les 11 halls du parc des expositions de la Porte de Versailles. Cette fois, à peine 3 petits halls (dont deux dévolus réellement aux constructeurs) et des marques chinoises en force qui avaient remplacé les constructeurs traditionnels, allemands et japonais notamment, mais plus symptomatique, français également, Citroën ayant décliné l'invitation. Bref, difficile de parler de succès, ce qui s'est traduit par une fréquentation de 400.000 visiteurs seulement, alors que l'événement en enregistrait facilement deux fois plus à la belle époque.

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