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La ceinture de sécurité de moins en moins bouclée ?

© Shutterstock, Media365

Obligatoire depuis le 1er juillet 1973, le port de la ceinture de sécurité a connu plusieurs évolutions. Malheureusement, certains automobilistes négligent son utilité. La Sécurité routière vient de relancer une campagne de prévention pour rappeler qu'elle peut vous sauver la vie.

Pensez-vous à mettre d'office votre ceinture de sécurité avant un départ en voiture ? La question ne devrait pas se poser et pourtant, 24 % des tués de la route ne portaient pas la ceinture en 2022. Pour certains c'est une évidence, tandis que d'autres la considèrent comme inutile pour de très courts trajets. La Sécurité routière a lancé une campagne de prévention « avec la ceinture, attachons-nous à rester vivants » pour éviter les accidents cet été, alors que les vacanciers sont nombreux sur les routes. L'an dernier, un enfant tué sur quatre ne portait pas de ceinture.

50 ans de prévention

En 2023, la ceinture fête son demi-siècle. En effet le 1er juillet 1973, le port de la ceinture était rendu obligatoire pour les personnes à l'avant hors agglomération avant de connaître des évolutions. En 1979, les conducteurs et passagers à l'avant devaient l'avoir en toutes circonstances. Puis, la ceinture de sécurité était généralisée pour tous les passagers d'un véhicule en 1990. En cas de non-respect de cette règle, vous serez aujourd'hui sanctionnés d'une amende de 135 € et d'un retrait de quatre points sur le permis de conduire.

Dérogations et spécificités

En tant que conducteur, vous devrez faire attention aux personnages qui vous accompagnent. Si l'un des passagers ne porte pas sa ceinture et qu'il est âgé de moins de 18 ans, vous serez sanctionnés, car vous êtes responsables. Cependant, si les passagers ont 18 ans ou plus, l'amende leur sera directement adressée, sans qu'une perte de points ne soit appliquée. Des dérogations sont également mises en place dans des cas précis. Le port de la ceinture n'est pas obligatoire, mais vivement conseillé dans les cas suivants : les personnes dont la morphologie ne permet pas le port de la ceinture (obésité par exemple), les personnes munies d'un certificat médical d'exemption, les conducteurs et passagers en situation d'urgence à bord d'un véhicule d'intérêt général ou d'une ambulance, les conducteurs de taxi en service ainsi qu'en agglomération pour les personnes à bord des véhicules des services publics dont les arrêts sont fréquents (porte à porte par exemple).

Et dans les bus ?

La Sécurité routière rappelle que le port de la ceinture pourra vous sauver la vie en cas de choc frontal, même à 50 km/h. C'est à l'arrière généralement que les personnes mal ou non attachées subissent les plus gros dommages. Depuis 2015, les autocars sont également soumis au port de la ceinture de sécurité. Cependant, le chauffeur ne sera pas responsable du respect ou non de la règle par les passagers. Peu importe l'âge de ces derniers, ils seront sanctionnés en cas de contrôle.

publié le 1 août à 11h26, Thibaut Simon, Media365

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