Février 2025 : quels changements attendent les automobilistes ?

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Après un certain nombre de mesures introduites au 1er janvier 2025, le quotidien des automobilistes se verra encore chamboulé ce 1er février. Voici à quoi l'on peut s'attendre.
Les prix au péage vont augmenter
Premier changement notable : les prix aux péages vont augmenter. Ce n'est pas une surprise, puisqu'ils sont, chaque année au 1er février, revalorisés en se basant sur les chiffres de l'inflation. Mais rassurez-vous, après des années 2023 et 2024 particulièrement sévères (+3% et +4,75% respectivement), ils connaîtront une augmentation minime, établie à +0,92% seulement en moyenne. Dans le détail, la hausse la plus forte concernera le réseau SAPN (+1,14%), suivi par l'AREA (+1,10%), l'APRR (+1,08%), la SANEF (+0,85%) et enfin Vinci Autoroutes (+0,77%).
La carte grise coûtera plus cher dans certains départements
Le prix unitaire du cheval fiscal, qui définit le tarif des certificats d'immatriculation (ex-cartes grises) va augmenter dans plusieurs départements. Chaque territoire est en effet libre d'ajuster ses montants chaque année, et pour 2025 la Normandie a pris la décision d'augmenter son prix à 60 euros (contre 46 euros actuellement), le Centre Val de Loire à 60 euros (contre 55€), la Provence-Alpes-Côte d'Azur à 59 euros (51,20€) et enfin la Nouvelle-Aquitaine à 53 euros, contre 45 euros aujourd'hui.
La recharge d'une voiture électrique sera plus économique
C'est la bonne (l'unique) nouvelle de cet article : les tarifs réglementés de l'électricité (TRV) vont baisser de 15% le 1er février ! Une baisse historique, jamais vue depuis 10 ans, qui va permettre aux possesseurs de voitures électriques ou hybrides rechargeables de recharger leur véhicule à moindres coûts, aussi bien à la maison sur une borne domestique (Wallbox) que sur un parking de supermarché ou de mairie sur une borne publique. Attention, toutefois, pour pouvoir en bénéficier, il faut avoir souscrit au tarif bleu d'EDF ou bien à une offre concurrente indexée sur le TRV.
La métropole de Montpellier va se prononcer sur sa ZFE
Pour le reste, peu de changements en perspective hormis peut-être pour les automobilistes de Montpellier qui empruntent régulièrement la zone à faibles émissions (ZFE) de l'agglomération : interdits depuis le 1er janvier, les véhicules classés Crit'Air 3 seront fixés sur leur sort courant février, puisqu'un vote du conseil de Métropole de Montpellier est prévu pour décider d'abroger ou non la mesure...
publié le 31 janvier à 05h00, Quentin Pannaud, Media365