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Eh oui ! la couleur d'une voiture influence son prix !

© Shutterstock, Media365

Dans l'automobile, l'adage « les goûts et les couleurs » pourrait devenir « les prix et les couleurs », puisque les teintes de carrosserie ont une forte incidence sur les prix, tant en neuf que sur le marché de l'occasion...

C'est l'un des critères de choix au moment de choisir sa nouvelle voiture, neuve ou d'occasion : la couleur de sa carrosserie. Certes, au fur et à mesure des décennies, les teintes se sont standardisées, les couleurs flashy jaunes, vertes ou orange des années 70 ayant laissé leur place aujourd'hui à des teintes plus neutres, comme du gris, du noir ou du blanc. D'ailleurs, et d'après le rapport annuel du groupe chimique allemand BASF, les Européens plébiscitent surtout le blanc (27% des ventes 2024), le gris (22%) et le noir (20%). Pour le reste, et mis à part le bleu (9%), les couleurs sont encore sous-représentées : 5% pour le rouge, 3% pour le vert, 2% pour le beige et 1% pour le jaune.

Une incidence tarifaire non négligeable

Nous ne sommes plus à l'époque de nos grands-parents qui achetaient une voiture pour la garder à vie ou pour s'en débarrasser après de longues années : les acheteurs d'aujourd'hui ont pour la plupart l'intention de revendre leur voiture passé un certain nombre d'années. Suivant cette logique, la plupart d'entre eux optent pour des modèles aux couleurs neutres, qui seront plus facilement vendables que des modèles colorés, et auront davantage tendance à conserver leur valeur qu'un modèle équivalent à la teinte plus fantaisiste. Et, comme le marché de l'occasion est calqué sur celui du neuf et vice-versa, de plus en plus de marques proposent, en couleur gratuite, des teintes neutres, susceptibles de se vendre plus aisément.

Le retour des voitures colorées ?

Il n'y a qu'à faire un tour sur les configurateurs en ligne des constructeurs pour constater que la plupart proposent du gris, du blanc ou du noir en entrée de gamme. Mais tout n'est pas perdu pour nos chères couleurs, car d'autres, comme Renault, Opel ou Citroën proposent de série des teintes bien plus originales : vert sur la Renault 5 E-Tech, orange sur l'Opel Frontera, vert sur le Citroën C3 Aircross, jaune moutarde sur la Peugeot 208, etc. Au contraire, ils font payer plus cher leurs couleurs originales, qui sont plus susceptibles d'intéresser leurs clients. La couleur jaune de la R5 par exemple que l'on a vue sur tous les supports de communication est facturée 800€ de plus. Même son de cloche chez Land Rover, où un Range Rover dans une livrée vert anglais comme autrefois coûte 1 250€ de plus que le beige proposé de série. Les couleurs jouent donc un sacré rôle dans notre processus d'achat, en neuf comme en occasion.

publié le 27 janvier à 07h00, Quentin Pannaud, Media365

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