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Éclairage de ma plaque d'immatriculation : que dit la loi ?

© Shutterstock, Media365

Doit-on systématiquement avoir sa plaque d'immatriculation arrière éclairée ou existe-t-il des exceptions pour certains véhicules ? Faisons le point.

En France, il est obligatoire d'avoir une plaque d'immatriculation éclairée sur tous les véhicules circulant sur la voie publique. Cette obligation est régie par le Code de la route, plus précisément par l'article R313-12 . Selon cet article, tous les véhicules à moteur, y compris les remorques et les semi-remorques, doivent être équipés d'un dispositif d'éclairage de la plaque d'immatriculation arrière. Ce dispositif doit permettre de rendre la plaque lisible de nuit à une distance de 20 mètres.

Pourquoi de couleur blanche ?

L'éclairage de la plaque d'immatriculation doit émettre une lumière blanche. Cette exigence permet de garantir que les caractères de la plaque, qui sont de couleur noire sur fond blanc, soient parfaitement visibles dans l'obscurité. La lumière blanche est choisie pour sa capacité à reproduire fidèlement les couleurs et les contrastes, pour une bonne lisibilité de la plaque et de ses caractères.

Des exemptions pour les cyclomoteurs et les véhicules agricoles

Il existe certaines dérogations à cette règle pour des catégories spécifiques de véhicules. Par exemple, les cyclomoteurs dont la vitesse maximale ne dépasse pas 45 km/h ne sont pas soumis à l'obligation d'avoir un éclairage de plaque d'immatriculation, bien que cela reste recommandé pour des raisons de sécurité. De même, les véhicules agricoles, comme les tracteurs et autres engins de ce type, peuvent être exemptés de cette obligation en fonction de leur usage et des réglementations spécifiques qui les concernent.

Le cas des véhicules de secours

En outre, les véhicules d'intérêt général prioritaires, tels que les véhicules de police, de gendarmerie, des sapeurs-pompiers et les ambulances , doivent également se conformer à cette exigence d'éclairage de la plaque d'immatriculation. Cependant, ils peuvent bénéficier de certaines tolérances en termes de configuration d'éclairage en raison des équipements spécifiques destinés à leur mission.

135 euros d'amende

Un véhicule dont la plaque d'immatriculation n'est pas correctement éclairée peut faire l'objet d'une amende forfaitaire de quatrième classe, soit 135 euros , avec une possible immobilisation du véhicule jusqu'à ce que la situation soit régularisée. En cas de contrôle routier, cette infraction peut également entraîner une contravention si l'absence d'éclairage est jugée de nature à compromettre la sécurité routière.

publié le 21 juillet à 07h00, Quentin Pannaud, Media365

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