Comment les Français gèrent-ils leur budget auto ?

, publié le 16 avril

D'après une étude Roole et IFOP, les Français sont contraints de baisser leurs coûts et de se « débrouiller » autrement face à la hausse des coûts du secteur automobile. Pourtant, plus de 80 % d'entre eux l'utilisent au quotidien...

Voici une étude qui devrait intéresser tous les conducteurs et futurs automobilistes français. Roole, premier club automobile de France avec plus d'un million de membres s'est penché sur le budget alloué par les Français à leur voiture. Un sondage mené par l'institut IFOP en début d'année auprès de 2 232 personnes. Un paradoxe conclut cette enquête. Les Français sont obligés de faire baisser le coût alloué à leur véhicule alors qu'ils sont plus de 80 % à l'utiliser quotidiennement.

Un passage à l'électrique compliqué

Alors que la voiture rythme le quotidien de 8 Français sur 10, le contexte dans lequel ils l'utilisent reste tendu. La hausse des prix de l'électricité et des carburants impacte le pouvoir d'achat des Français. De plus, la transition vers des énergies renouvelables tarde à se faire. Le prix d'achat des véhicules électriques et/ou hybrides reste élevé. En 2024, plus d'un automobiliste sur deux envisage de garder sa voiture thermique. Enfin, le prix des péages apparaît comme un nouveau problème. 65 % des Français évitent désormais de prendre l'autoroute...

Quel budget consacré à leur voiture ?

Pour un usage professionnel ou privé - 79 % dépendent d'un véhicule pour leurs courses ou aller chez le médecin - la voiture est omniprésente. Et quand on se dirige vers les zones rurales, la dépendance est encore plus grande ; estimée à 90 % contre 66 % dans l'agglomération parisienne par exemple. Sauf que les coûts ne baissent pas, alors il faut s'adapter. On apprend que 65 % des automobilistes dépensent plus de 100 € par mois pour l'usage de la voiture, dont 49 % entre 100 et 300 € par mois.

Quelles solutions ?

Pour contourner le problème des coûts, plusieurs solutions existent. Dans un premier temps, on retrouve le covoiturage et l'écoconduite comme solutions adaptées et encadrées par des plateformes. Puis, il y a les solutions dites de « débrouilles ». Par exemple, 77 % des sondés font plusieurs kilomètres en plus pour trouver la station la moins chère. 24 % ne disent pas non à apposer de la publicité sur leur voiture et près de la moitié pensent à un entretien "durable". L'utilisation de pièces de rechange d'occasion, les kits permettant de rouler au bioéthanol ou encore se diriger vers des garages associatifs font partie de ces idées à prix réduit.

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