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Certaines petites sportives font de la résistance, et on aime ça !

© Renault, Media365

Un temps must-have absolu pour l'image de marques, les sportives compactes sont aujourd'hui en voie de disparition. Heureusement pour les amateurs du genre, tout n'est pas perdu, et il reste encore quelques possibilités de se faire plaisir. Mais ne trainez pas, car nul ne sait de quoi l'avenir sera fait.

Peugeot 208 GTI et 308 GTI, Renault Clio R.S et Mégane R.S, Opel Corsa OPC et Astra OPC, Ford Focus ST et RS, mais aussi Alfa Rome Mito GTA... Autant de voitures d'une période pas si lointaine où les petites sportives, les « hot hatches » comme disent les Anglo-Saxons, pullulaient dans les gamme des constructeurs. Et si on remonte plus loin encore, dans les années 80 et 90, l'offre était encore bien plus pléthorique. Mais tous ces modèles ont aujourd'hui disparu. Les raisons sont multiples.

Il n'y a plus de demandes ?

Premièrement, la voiture sportive n'a plus la même aura que par le passé, et son impact en termes d'image s'est étiolé, notamment en raison du renforcement de la conscience écologique dans la population. Deuxièmement, l'électrification coûte très cher aux constructeurs, qui préfèrent donc investir de manière rationnelle sur les modèles à gros volumes que sur les produits de niche, comme les sportives. Enfin, les normes européennes CAFE qui imposent des plafonds moyens d'émissions de CO2 drastiques aux marques, sous peine d'amendes colossales, ont fini de refroidir les constructeurs les plus aguerris. Sans oublier notre fameux malus écologique français, qui rend la plupart des sportives inaccessibles au plus grand nombre.

Encore un peu de choix

Toutefois, tous les constructeurs n'ont heureusement pas jeté l'éponge. Volkswagen continue à proposer ses Polo et Golf en variantes sportives GTI, et même en variante R encore plus méchante pour la seconde. Toutes deux viennent d'ailleurs de recevoir un subtil restylage qui s'est accompagné d'une poignée de chevaux supplémentaires. Honda de son côté vient d'introduire la nouvelle Civic Type R sur notre marché. Et n'oublions pas Toyota qui vient d'offrir une cure de jouvence à sa fantastique Yaris GR, lui offrant au passage une boite automatique en plus de la solution manuelle déjà existante. Enfin, Abarth propose toujours la Fiat 500 en déclinaison sportive 695 avec des moteurs thermiques pétaradants comme on les aimes pour quelques temps encore. Les marques premiums ne sont pas en reste. L'Audi A3 est toujours dérivée en version S3, voire même RS3, dans ses carrosseries 5 portes et berline 4 portes. Chez Mercedes, la Classe A est proposée en versions A35 AMG et A45 AMG. Et chez BMW, c'est la M2 qui vient de débarquer sur le marché.

Et demain ?

Les voitures sportives sont-elles vouées à disparaitre ? Pas nécessairement. Mais comme les voitures plus classiques, elles seront amenées à opérer leur mue électrique. Certaines d'entre elles sont déjà sur le marché, notamment l'Abarth 500e, bientôt rejointe par la 600e, qui sera l'Abarth la plus puissante jamais produite. Alpine a de son côté déjà anticipé l'arrivée future d'une déclinaison musclée de l'imminente Renault 5. Smart propose ses crossovers #1 et #3 en dérivés Brabus forts de plus de 400 chevaux. Et il y a fort à parier que demain, nombre d'autres alternatives viendront se mêler à la danse.

publié le 10 mars à 07h00, Sacha Benazzi, Media365

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