Carburant : les prix à la pompe seront encore plafonnés en 2024

, publié le 13 septembre

Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a sommé TotalEnergies de faire un geste pour le portefeuille des Français, dans un contexte d'explosion des prix du carburant. Le groupe pétrolier a entendu l'appel !

« Je souhaite que TotalEnergies, qui a pris un engagement que je salue, de plafonner les prix de tous les carburants, diesel et essence, à 1,99 €/l jusqu'à la fin de l'année, prolonge ce plafonnement au-delà du 31 décembre ». C'est en ces termes que s'est récemment exprimé au micro de France Info le ministre de l'Économie Bruno Le Maire. Une annonce qui intervient alors que le groupe pétrolier TotalEnergies devait prochainement mettre fin à cette aide précieuse, mise en place en début d'année pour soulager le portefeuille des automobilistes français, gravement fragilisé par l'explosion des prix du carburant.

Total appelé à la rescousse

Total avait décidé à partir du 1er mars, de plafonner les prix du carburant distribué dans ses quelque 3 400 stations françaises, à 1,99€ jusqu'au 31 décembre 2023. Sont concernés les Diesel Premier B7, Diesel Premier B10, SP95-E10, SP95-E5, et Superéthanol E85. Seuls les Sans Plomb 98 et le Diesel Excellium ne sont pas concernés par cette mesure. Seulement voilà, la date fatidique approche, et Total était resté évasif quant à l'éventuel report de cette date. Ça y est, c'est désormais bien confirmé: le plafonnement sera prolongé au-delà du 31 décembre, sans date précise pour l'instant mais en précisant que le dispositif sera en place "tant que les prix sont élevés". Intermarché a de son côté indique vendre son carburant à prix coûtant le dernier week-end du mois.

Le retour d'une ristourne ? C'est non !

Quant au retour d'uneéventuelle ristourne de l'État sur les prix du carburant à la pompe, le ministre s'y est opposé fermement. Pour rappel, cette mesure avait été mise en place en 2022 dans toutes les stations françaises et permettait de réduire jusqu'à 30 centimes le prix du litre de carburant. Une « triple aberration » pour Bruno Le Maire : écologique, budgétaire et diplomatique. « Vous ne pouvez pas [l'État NDLR] dépenser 12 milliards, le coût d'une remise à 20 centimes sur un an, pour les énergies fossiles et le prix des carburants ».

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