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Bulletin du périphérique : la dernière trouvaille de la Mairie de Paris

© Shutterstock, Media365

Un mois après avoir réduit la vitesse du périphérique à 50 km/h, la Mairie de Paris édite un « bulletin du périphérique », destiné à suivre de manière périodique, l'évolution du bruit, de la pollution et du taux de congestion du boulevard notamment.

Vous n'êtes certainement pas sans savoir que le boulevard périphérique de Paris a connu un changement d'envergure le mois dernier : la vitesse maximale autorisée y a été abaissée de 70 à 50 km/h, sur les 33 kilomètres de tronçons qui le composent au total. La Mairie de Paris s'était justifiée en expliquant que la vitesse moyenne qui y est enregistrée en journée ne dépasse pas les 36 km/h, et que cet abaissement n'aurait que très peu d'incidence pour ses usagers. Seulement, la grogne n'a pas mis longtemps à monter , et les embouteillages à se créer, et de nombreux automobilistes vivent désormais un véritable calvaire quotidien sur le « périph' ».

Un « bulletin du périphérique », pour justifier l'abaissement de la vitesse

Pour tenter d'apaiser les tensions, et montrer le bien-fondé de sa politique, la Mairie de Paris vient de publier un « Bulletin du périphérique », une première depuis son ouverture en 1973 ! Ce document, qui sera édité chaque semaine, rend compte de l'évolution de cinq facteurs sur le boulevard périphérique : le bruit, la pollution de l'air , la vitesse moyenne de circulation, les embouteillages et les accidents. Il servira à dater et à chiffrer précisément ces valeurs sur la durée, et prendre des mesures si nécessaires.

« Chaque semaine, nous vous proposons de retrouver sur cette page l'évolution de ces cinq indicateurs du boulevard périphérique, en comparaison avec ceux mesurés l'année précédente à la même période. Ce bulletin permettra de suivre concrètement l'impact de la limitation de la vitesse à 50 km/h, entrée en vigueur début octobre 2024. », peut-on lire sur le site Internet de la Mairie de Paris.

Il y a déjà du mieux

Le premier bulletin, montre ainsi que, du 7 au 11 octobre 2024 et par rapport à la même période en 2023, le bruit a baissé de 1,1 décibel la nuit , les accidents de 51%, et les embouteillages de 4%. La pollution de l'air stagnait elle, tandis que la vitesse moyenne enregistrée s'élevait à 52 km/h. Il sera intéressant de comparer les valeurs actuelles avec celles de l'année prochaine, un an après l'introduction de la mesure, pour pouvoir se faire réellement une idée de l'efficacité ou de l'inefficacité de l'abaissement de la vitesse.

publié le 11 novembre à 07h00, Quentin Pannaud, Media365

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