Moto

Zongshen Yomi 125 : mi-chopper, mi-scooter

© Zongshen , Media365

Sous son look de chopper américain, cette Zongshen Yomi 125 utilise une transmission CVT à variation continue.

C'est un curieux mélange des genres que le constructeur chinois Yongshen vient de dévoiler à la presse internationale. Son nom : Yomi 125. Une petite cylindrée qui affiche fièrement ses allures de chopper « made in USA » tout en faisant appel à une mécanique aussi simple que fiable couplée à une transmission à variation continue (CVT) habituellement utilisée pour les scooters.

Partenaire de Piaggio

Si vous ne connaissez pas Yongshen, sachez que ce poids lourd de l'industrie moto chinoise est partenaire de plusieurs constructeurs européens, dont le groupe Piaggio. Une fameuse carte de visite, donc. En Asie, Yongshen possède plusieurs marques (la plus connue étant Cyclone), mais commercialise également certains modèles sous son propre nom, comme c'est le cas ici.

Mécanique basique

Le Yomi 125 était attendu depuis longtemps, et c'est un enthousiasme non dissimulé que la marque a présenté son dernier modèle. Un engin totalement atypique motorisé par un simple monocylindre 125 cm3 refroidi par air développant la (très) modeste puissance de 8 chevaux à 8 000 tr/min et un couple maximal de 8,8 Nm à 6 000 tr/min. De quoi emmener la « bête » à 85 km/h en pointe. Mais le plus étonnant, c'est que cette mécanique est associée à une transmission à variateur de type CVT telle que celles qu'on retrouve habituellement sur les scooters.

Pas chère

Avec sa selle basse posée à seulement 650 mm du sol et son guidon haut, la Yomi offre une position de conduite typée « cruiser ». Plutôt légère avec seulement 113 kilos sur la balance, elle se veut particulièrement accessible financièrement. Dans son pays d'origine, elle est affichée à 9 980 yuans, soit environ 1 250 euros au cours actuel. Son éventuelle importation en Europe n'a pas encore été décidée, mais il y a peu de chance que la Yomi débarque sur le Vieux Continent.

publié le 23 août à 09h30, Frédéric De Backer, Media365

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