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Peugeot Metropolis SW

  • ©Peugeot, Media365
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Concurrent direct du Piaggio MP3, ce scooter à trois roues « made in France » joue la carte de la polyvalence.

Afin de concurrencer le Piaggio MP3, Peugeot a commercialisé son premier scooter à trois roues en 2013. Une première évolution est arrivée en 2017, suivie en 2021 par deux versions GT et SW. Le modèle GT à l'allure sportive se caractérise principalement par une bulle courte, tandis que le SW (pour Station Wagon) est équipé d'un top-case intégré. C'est cette version que nous avons testée dernièrement.

De la place pour tout

Grappillant inexorablement des parts de marché au leader italien du scooter à trois roues, Peugeot offre quelque chose de nouveau avec ce SW. Arborant un coloris « Midnight Blue Français » qui lui va comme un gant, ce Metropolis affiche toujours de belles finitions. Cocorico, on remarque sur les flancs de carénage le drapeau français rappelant que ce scooter est toujours fabriqué à Mandeure, dans le Doubs. Avec cette version SW, l'utilisateur bénéficie d'un top-case parfaitement intégré de 54 litres. Une aubaine, car le coffre sous la selle ne dispose que d'un espace de 22 litres. De quoi y mettre quelques effets personnels, mais certainement pas un casque. Par contre, le top-case bénéficie d'un double fond permettant de loger facilement deux casques de bonnes dimensions. Et pour finir, les deux espaces de rangement communiquent ensemble de sorte qu'il est possible de ranger un objet plus long (jusqu'à 90 cm).

Paré pour le duo

En rouge, avec un peu d'attention, on remarquera les nouveaux amortisseurs arrière à bonbonne de gaz séparée. Ces nouveaux Paioli disposent de 23 positions de réglage de la précharge facilement accessible via une molette. De quoi satisfaire tous les gabarits et ceux qui roulent souvent en duo. À ce sujet, à bord de cette version SW, le passager bénéficiera d'un dosseret bien galbé. Au guidon de ce Metropolis SW, on retrouve l'ambiance un peu « automobile » des précédentes versions. Le tableau de bord est illuminé de toutes parts et le compte-tours analogique est toujours à rotation inversée. Les indicateurs de connectivité font également leur apparition. Pour le reste, on retrouve les mêmes informations complètes et précises.

Le frein de parking électrique et la commande de warning sont toujours placés sur le guidon. Les commandes d'ouverture des deux coffres prennent place sur le tablier, sur lequel on retrouve toujours deux compartiments de rangement. En haut, la petite boîte à gants dispose d'une prise USB. Contre la selle se loge un crochet à panier. Et sur le plancher plat, on distingue la fameuse pédale de frein couplée nécessaire à l'homologation tricycle de ce Peugeot. Notons encore que le pare-brise est toujours réglable facilement en hauteur sans outil. Le système smartkey reste pratique. Passé à l'Euro 5, le monocylindre affiche toujours de bonnes prestations. Pour rappel, il développe 36 chevaux à 7 250 tr/min avec un couple de 38 Nm à 5 750 tr/min. Les montées en régimes sont constantes et le 399cc s'acquitte parfaitement de la tâche pour propulser les 280 kg du trois-roues.

Pas gourmand

Les performances globales de ce Metropolis SW sont donc identiques à la précédente version. Au rayon freinage et tenue de route, c'est également le statu quo. Le changement des amortisseurs offre un peu plus de confort. Dans un même temps, le système à moteur oscillant conserve toujours ses limites. Mais voici ce qu'il faut principalement retenir de cet essai : même en ajoutant du poids et en hauteur, le top-case n'engendre aucune conséquence négative. Le constat est le même en jetant un œil à la consommation : durant cet essai, la moyenne s'est établie à 4,3l/100 km. Si vous n'avez encore jamais roulé en trois-roues, c'est le moment d'essayer.

publié le 22 janvier à 08h53, Quentin Pannaud, Media365

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