Sébastien Vanhouche, Media365, publié le 24 janvier
La Commission des transports du Parlement européen a finalement revu sa position.
L'année dernière, la Commission des transports a mis au point une proposition de loi visant notamment à implémenter un système de limitation de vitesse différenciée dans le Code de la route européen. Concrètement, cela signifie qu'en fonction de votre type de véhicule et de permis de conduire, vous pourriez rouler plus ou moins vite.
Quelles règles aujourd'hui et demain pour les motards et scootéristes ?
Aujourd'hui, les détenteurs d'un permis A1 doivent se limiter à une machine de 125 cc, dont la puissance ne dépasse pas les 11 kW (15 ch). Ceux ayant un permisA2 peuvent quant à eux opter pour un deux-roues produisant jusqu'à 35 kW (47,5 ch) alors que les détenteurs d'un permis A n'ont plus aucune restriction.
Ce que la Commission des transports propose, c'est que plutôt qu'une limite de puissance, les détenteurs d'un permis A1 ne puissent pas dépasser les 90 km/h, ceux disposant d'un permis A2 les 100 km/h et les propriétaires d'un permis A les 110 km/h sur autoroute. En France, cela signifierait que certains motards devraient obligatoirement rouler 40 km/h moins vite que les voitures !
Pas de limitations de vitesse différenciées
Après des mois de travail, cette proposition a enfin été votée en décembre dernier par la Commission des Transports du Parlement européen. Et si de nombreux amendements comme la numérisation des permis de conduire ou encore la mise en place d'examen médical lors du renouvellement de ce dernier ont été conservés et acceptés, la limitation de vitesse différenciée en fonction de la puissance de la moto n'a pas été retenue par les membres de la Commission.
Les motards et scootéristes détenteurs d'un permis A pourront donc continuer à rouler à la même vitesse que tous les autres usagers de la route. Ceux disposant d'un permis A1 et A2 devront en revanche toujours se limiter à des machines développant respectivement un maximum de 11 kW (15 ch) et 35 kW (47,5 ch). Quant aux autres mesures faisant toujours partie du nouveau projet de loi concernant le permis de conduire, elles doivent maintenant être votées en session plénière au parlement.