Contrôle technique pour les motos : la saga continue
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Attendu pour cet été, Le contrôle technique pour les motos et les scooters ne sera finalement pas obligatoire avant 2024.
On s'en doutait un peu, mais c'est désormais officiel : la mise en place du contrôle technique obligatoire pour les motos et les scooters en France ne sera pas effective avant 2024. C'est Clément Beaune lui-même, le ministre délégué aux Transports qui l'a annoncé.
En retard
Devant l'impossibilité (et l'incapacité) du Gouvernement à respecter ses engagements et à mettre en place le contrôle technique des motos et scooters rapidement, la date d'entrée de la mesure a donc été une nouvelle fois repoussée. C'est ce qu'a annoncé le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, dans une vidéo publiée par le média « Brut » le 24 juin dernier. Une prise de parole plutôt rare sur ce sujet sensible, qui permet donc d'officialiser ce nouveau report d'une mesure dont l'État français a pourtant été sommé à plusieurs reprises d'accélérer la mise en place depuis plusieurs années.
Tous les deux roues
Côté tarifs, on sait que ce contrôle devrait être facturé une cinquantaine d'euros, comme cela est annoncé depuis le début de la saga. Pas de changement non plus concernant les véhicules concernés : il s'agira de tous les deux roues motorisés en circulation sur le territoire français. Les premiers à être impactés par la mesure seront les véhicules qui ont été immatriculés avant 2017.
Flou artistique
Par contre, pour la suite, c'est un joli flou artistique. On ne connaît en effet pas le calendrier de mise en place ni les modalités de ce contrôle technique. Ce dernier devrait logiquement s'échelonner en fonction des dates de première mise en circulation, comme cela se fait pour les voitures. Le texte prévoit également un passage obligatoire tous les trois ans pour tous les scooters et motos à partir de leur cinquième année de circulation. Une prime à la conversion allant jusqu'à 6 000 euros devrait également voir le jour.
Consultation
On attend encore le lancement de la fameuse consultation qui est prévue pour définir les conditions de mise en place de ce contrôle technique qui, décidément, n'en finit pas de faire parler de lui.
publié le 10 juillet à 06h25, Frédéric De Backer, Media365