Can-Am Outlander 500/700

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, publié le 26 novembre

C'est avec curiosité que je me suis rendu dernièrement en plein cœur du Vexin à l'ouest de Paris pour découvrir la nouvelle gamme des quads Outlander du constructeur canadien Can-Am.

Le premier véhicule tout-terrain de Can-Am date de 1998. Autant dire que la marque a une sérieuse expérience dans le domaine. En 2004, les quads mid-size Outlander 330/400 voyaient le jour, suivis quelques années plus tard par une deuxième génération dénommée G2L avec les 450 et 570. Aujourd'hui, nous avons droit à une troisième mouture avec la série G3L et les Outlander 500 et 700. Notez qu'en parallèle, Can-Am propose toujours des versions utilitaires avec les Outlander PRO HD5/HD7. Mais nous nous focaliserons plutôt sur les modèles récréatifs précités pour ce test.

Aux commandes de l'Outlander 500

Pour cette troisième génération, Can-Am n'y est pas allé de main morte. L'Outlander a été complètement redessiné en profitant au passage de nombreuses améliorations techniques. La selle est plus moelleuse et plus étroite au niveau des genoux. Les marchepieds sont plus grands. Je ressens également moins de chaleur provenant du moteur au niveau des jambes. Sur cette nouvelle version, il n'y a plus de panneaux ajourés placés de part et d'autre des carters moteur. Ils font place à des panneaux pleins qu'il suffit de déclipser pour accéder au moteur.

40 ou 50 chevaux

Avec un empattement de 1 345 mm et une garde au sol de 330 mm, cette version de l'Outlander se joue de toutes les embuches. La nouvelle suspension indépendante à double bras triangulés aux quatre roues (débattements av/ar de 248/260 mm) fait merveille et apporte un supplément de confort indéniable. Côté motorisation, le mono Rotax est d'une souplesse à toute épreuve. Si sur la précédente génération, l'Outlander était propulsé au choix par un monocylindre 450 cc de 38 chevaux ou un V-twin 570 cc de 48 chevaux, Can-Am a cette fois opté pour un seul moteur. Un monocylindre de 650 cc qui développe suivant les versions, 40 ou 50 chevaux. La différence se faisant au niveau du profil des cames et de la cartographie.

Aux commandes de l'Outlander 700

Il est temps à présent de changer  de machine, et me voici au guidon d'un MAX DPS 700 T. Avec son moteur de 50 chevaux pour un couple de 55,5 Nm, cette version biplace reste très dynamique. L'empattement allongé à 1 535 mm apporte encore plus de stabilité. Et les franchissements se font avec une évidente facilité. L'affichage numérique du tableau de bord de 4,5 pouces est toujours aussi lisible. Devant celui-ci, une boîte à gants de 4 litres permet de ranger facilement un smartphone ou d'autres petites choses. Une alimentation électrique est même disponible (en option). En parlant d'option, mon exemplaire d'essai est équipé du frein moteur iEB. En descente, c'est une merveille. Il suffit de sélectionner via l'interrupteur du commodo l'un des trois niveaux d'intervention et le tour est joué. À recommander sans hésitation.

Les côtés pratiques du quad

Les rangements ne sont pas oubliés. Le porte-bagage arrière peut supporter une charge maximum de 110 kg. Pour l'avant, il est possible de monter jusqu'à 55 kg. Ces deux espaces sont pourvus du système de fixation maison LinQ qui permet d'intégrer toutes sortes d'accessoires comme des coffres étanches également appelés boîtes cargo. Il est à noter que Can-Am a réussi à homologuer un bidon à essence de 14 litres. Celui-ci peut prendre place dans un coffre à l'avant. À l'arrière, où se trouvent l'échappement et la proximité du moteur, c'est interdit. On peut encore équiper le quad de poignées chauffantes, de protège-mains, d'un pare-brise ou encore d'un support aimanté pour smartphone. Au final, plus de 75 accessoires sont prévus au catalogue.

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