Mobilité douce

RATP : Les retards et le manque de personnel inquiètent

© Shutterstock, Media365

Les transports en commun franciliens font face à des difficultés ces derniers mois. Valérie Pécresse, présidente d'Île-de-France Mobilités, est montée au créneau.

La situation des transports parisiens pose problème. En effet, le dernier rapport publié par IDFM (Île-de-France Mobilités) au début de mois de décembre n'est pas rassurant. En cause, les chiffres du mois d'octobre et une dégradation visible sur certaines lignes. Les retards, le manque de personnel et l'augmentation des malaises sont pointés du doigt.

La ponctualité fait défaut

Ce n'est peut-être pas une surprise pour certains voyageurs, mais les retards sur plusieurs lignes du métro perdurent. Cinq lignes affichent aux heures de pointe une ponctualité inférieure à 85 %. Des taux élevés qui n'existaient pas avant la période du Covid d'après les conclusions d'IDFM. Si les lignes 3, 6, 7, 8 et 13 sont « en grande difficulté », un motif d'espoir apparaît pour les lignes 1, 5, 11, 14 où les résultats sont très satisfaisants.

Quelles conséquences ?

Les retards observés sur le réseau provoquent des conséquences directes sur les voyageurs. Une augmentation du nombre de malaises a été constatée. Celle-ci est même responsable de 10 % des trains supprimés sur la ligne 7. Avec une affluence toujours plus forte et des quais bondés, les conditions de transport sont loin d'être idéales, alors que Jean Castex (Président Directeur Général du groupe RATP) s'était engagé cet été à rétablir les difficultés présentes.

Une pénurie de chauffeurs ?

La deuxième inquiétude porte sur l'indisponibilité des conducteurs. Les lignes B et D du RER sont considérées comme « problématiques ». D'après le rapport, le manque de personnel (maladie ou absentéisme) est la première cause des trains supprimés. Un taux qui monte à 50 % sur certaines lignes. Valérie Pécresse a rappelé à la RATP « la nécessité de remonter la pente et de réussir à faire rouler l'ensemble des trains commandés ». Alors que se profile l'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 dès l'été prochain, les acteurs du réseau vont devoir réagir.

publié le 13 décembre à 11h30, Thibaut Simon, Media365

Liens commerciaux