Quelles régions n'ont pas accès aux transports en commun ?
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L'UFC-Que Choisir s'est intéressé à l'accessibilité des transports en commun par région. Le constat est sans appel. 10 millions de Français n'ont pas de transports à proximité de leur domicile.
« #LaMobilitéUnePriorité » est la nouvelle campagne lancée par l'UFC-Que Choisir pour interpeller les pouvoirs publics. Pour faire de la mobilité durable une priorité, il est urgent d'intervenir sur le terrain. De nombreux Français n'ont pas accès au réseau de transports en commun. Pire, ce dernier est absent dans certaines régions. Cependant, l'UFC-Que Choisir assure que si les infrastructures existaient, des millions de tonnes de CO2 seraient économisés.
Des disparités géographiques
L'UFC-Que Choisir s'est lancé dans une méthodologie intéressante pour analyser l'absence de transport selon les régions. Le premier constat révèle que 17 % de la population métropolitaine n'ont pas d'accès à un transport en commun à moins de 10 minutes de marche de leur domicile. Pour les communes de moins de 1 000 habitants, les carences sont frappantes. 45 % de ces communes ne disposent d'aucun arrêt. La Lozère, le Lot, la Dordogne et le Gers sont les départements les plus touchés. De manière générale, c'est en Occitanie que les disparités sont les plus visibles. En revanche, on retrouve dans le Nord, en Île-de-France, dans le Grand Est avec la Meuse et la Meurthe-et-Moselle ainsi que dans le Sud-Est, en Provence, des transports beaucoup plus présents.
Un accès aux trains encore plus compliqué
Un autre problème apparaît sur la cartographie réalisée par l'UFC-Que Choisir. L'accès à moins de 10 minutes à vélo d'un arrêt de transport ferré. Si le Nord s'en sort péniblement, l'ensemble du territoire français est touché. En Bretagne, la part de la population qui n'a pas cet accès est comprise entre 80 et 84 %. Même chose dans le Sud-Ouest avec le Gers notamment (85 %). En région Auvergne-Rhône-Alpes, l'Ardèche est le mauvais élève (90 %). Si les grandes villes de l'Hexagone sont évidemment bien desservies, l'aménagement est insuffisant pour le reste du territoire. Il s'avère que 53 % de la population se trouvent à plus de 10 minutes à vélo d'une gare. Un rééquilibrage est nécessaire pour garantir un accès équitable aux Français.
publié le 6 janvier à 05h00, Thibaut Simon, Media365
