Mobilité douce

Paris et Lyon dans le Top 10 des villes européennes propres

L'ONG « Clean Cities » a dévoilé les résultats d'une enquête sur 42 villes européennes, en ciblant l'état de la mobilité partagée et les rejets d'émissions de CO2. Les villes nordiques dominent les débats, mais la France place quatre métropoles dans ce classement. 

Quel est l'état de nos villes européennes en matière de « mobilité propre » ? La course au zéro émission est lancée depuis quelque temps, mais à un rythme différent selon les régions du continent. Chaque année, la pollution de l'air tue 300 000 européens. La compagnie américaine « Clean Cities » a dévoilé un classement de 42 villes selon quatre critères de « mobilité propre ». L'ONG s'est intéressée à la présence pour 1 000 habitants des vélos, scooters et voitures électriques partagés. Les flottes d'autobus zéro émission ont été analysées tout comme la puissance des infrastructures publiques de recharge électrique. Les données récoltées pour les autobus vont de 2021 à 2023. Pour le reste, le premier trimestre 2023 a été exploité.

Le Nord en tête

Le classement nous révèle que les pays nordiques sont en tête en matière d'avancée électrique pour les modes de déplacement. Copenhague et Oslo scrutent les deux premières places. On retrouve Amsterdam (4e) et Helsinki (6e) notamment dans le top 10. Dans la capitale norvégienne et danoise, on observe que les infrastructures de recharge électrique sont hyper développées avec un score de 100 %. Concernant les voitures électriques partagées, là aussi le Danemark performe avec un score parfait. Pas étonnant quand on sait que l'électrique est l'énergie la plus utilisée en matière de développement dans ces pays.

Quatre villes françaises

Si l'Espagne et le Royaume-Unis placent cinq villes dans ce classement, la France n'est pas en reste avec quatre villes dans le top 30. Paris prend la troisième place grâce à un très bon score dans l'usage des trottinettes et vélos électriques partagés (100 %). Lyon (8e), Strasbourg (21e) et Marseille (29e) accompagnent la ville lumière. On constate également dans ces villes que les EPDM (engins personnels de déplacement motorisé) sont plus développés que les stations de recharge par exemple.

Attention !

Si la mobilité propre est une devise, quelques corrections sont à apporter. En effet, la mobilité douce ne plaît pas à tous et est parfois compliquée à mettre en place. Paris, actuellement troisième du classement verra des changements majeurs en matière de scooters et trottinettes partagées, interdits dès septembre 2023. Sa note globale passera donc de 70 % à 60,8 % pour descendre à la... 7e place. Même combat à Bruxelles avec un plafond imposé pour les scooters électriques dès 2024. La capitale belge passera de la 11e à la 18e place.

Des solutions

Pour continuer à croire au zéro émission, l'ONG propose des solutions à court terme. Trois idées majeures sont à mettre en place pour que les villes deviennent moins polluées. La baisse du coût pour l'achat d'un vélo électrique, la mise en place de transports en commun plus vert et plus nombreux, ainsi que la réduction des véhicules polluants.

publié le 11 juillet à 06h00, Thibaut Simon, Media365

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