Les vélos électriques bientôt sous surveillance ?

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, publié le 24 avril

Un dispositif de contrôle automatique de la vitesse des VAE sera bientôt testé aux Pays-Bas. Plusieurs villes européennes souhaitent utiliser ce système pour limiter les excès de vitesse.

Le déploiement en masse des vélos électriques pose un problème de taille dans le paysage urbain : la vitesse. Si les VAE sont évidemment bridés en sortie d'usine à 25 km/h (limitation en vigueur), que ce soit en France ou aux Pays-Bas, beaucoup de cyclistes passent outre les règles de circulation. Certains usagers débrident eux-mêmes leur bécane et d'autres utilisent des engins plus puissants, comme le fat bike ou le speedelec. Alors qu'une hausse des accidents a été constatée à Amsterdam, un système débarque pour contrôler ces vitesses excessives.

Un boîtier intégré aux VAE

Pour des raisons évidentes de sécurité, les autorités hollandaises mettent les bouchées doubles pour faire respecter la limitation de vitesse. Il y a quelque temps, on vous présentait un dispositif de la forme d'un tapis roulant, permettant de contrôler la vitesse d'un cycliste. Cette fois, il s'agit d'un boîtier pour brider directement les vélos électriques. Cet appareil pourra surveiller la vitesse, et permettrait également de géolocaliser le vélo. Dans la pratique, un cycliste qui arrive aux abords d'une rue piétonne, d'une école ou d'un carrefour dangereux verra l'assistance électrique se couper. Le vélo passe ainsi à une vitesse de 15 à 20 km/h pour diminuer le risque d'accident. On retrouve notamment ce système sur les trottinettes et vélos électriques en libre-service, lorsque les utilisateurs s'approchent d'une zone très fréquentée.

Une démarche volontaire

La capitale néerlandaise sera la première à expérimenter ce dispositif et espère que d'autres villes suivront. Ce test sera effectué dans cinq autres métropoles européennes. Munich, Athènes et Milan et une potentielle ville française sont déjà sur les rangs. Cette expérience pourrait encourager les autorités européennes à prendre des décisions plus fermes sur la circulation des deux-roues électriques. Reste à convaincre... les utilisateurs. En effet, le fameux boîtier n'est pas obligatoire et passera par une démarche volontaire des usagers. L'objectif final est de convaincre les fabricants d'installer à l'avenir directement cet appareil de bridage sur les vélos électriques.

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