Mobilité douce

Les vélos électriques bientôt équipés d'une transmission Toyota ?

© Wheelsage - Shutterstock, Media365

Le fabricant Driven s'apprête à révolutionner le monde du vélo électrique. Grâce à une transmission issue d'une Toyota Prius, les cyclistes pourront prochainement rivaliser avec les voitures hybrides !

Une transmission de voiture, installée sur un vélo électrique ? L'idée paraît folle, mais le système est bien concret ! L'entreprise Driven a imaginé un système dénommé Orbit Drive. Pour faire simple, cette transmission plus compacte intègre le moteur, les vitesses et l'électronique. Le pédalier composé d'un plateau, d'un dérailleur et d'une chaîne laisse la place à cette technologie. Mais comment cela fonctionne-t-il ? Sans rentrer dans des explications techniques, le procédé consiste à utiliser un mécanisme sphérique et non un système d'engrenages à plat (visible sur la plupart des vélos électriques). La roue arrière est reliée au pédalier par un bras de transmission et reçoit l'énergie une fois le système enclenché. Plus fluide et moins encombrante, cette transmission présente de nombreux avantages.

Gain d'efficacité

Pour les dirigeants de Driven, la réussite est d'avoir adapté ce système aux vélos électriques, pas de l'avoir inventé. Orbit Drive donne aux VAE des performances intéressantes. Premièrement, l'efficacité augmente de 85 % par rapport à un système classique. Qui dit efficacité, dit autonomie. Elle augmenterait d'environ 20 %, ce qui permet par la suite d'embarquer des batteries moins importantes. D'autre part, ce système permet un entretien moins régulier, tous les 15 000 km. Une vraie révolution !

Commercialisation

Plus d'autonomie, moins d'entretien, mais également plus de place. Grâce au système Orbit Drive, la transmission de 4,6 kg occuperait moins d'espace. Si aucune date de commercialisation n'est pour le moment prévue, il faudra que ce système se face à une place par rapport aux fabricants, comme Bosch, Shimano ou Yamaha, déjà bien implantés dans l'univers du deux-roues.

Que des atouts ?

Si le système apparaît comme innovant, deux petites choses sont à préciser. À la différence des pédaliers classiques, Orbit Drive nécessite une installation différente. Il doit être intégré totalement au cadre du vélo. D'autre part, il faudra débourser entre 700 et 1 200 € pour s'offrir ce système. Suffisant pour rouler sur la concurrence ?

publié le 1 septembre à 08h00, Thibaut Simon, Media365

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