Thibaut Simon, Media365, publié le 24 janvier
Des radars urbains jonchent les routes depuis quelques jours dans les communes françaises. Attention, certains ne flashent pas les automobilistes !
Petits, discrets et pas tous en service, les mini radars urbains font leur apparition depuis plusieurs jours en France. À Toulouse, Belfort, Marseille ou Montbéliard, ces appareils de sécurité routière sont visibles. Faut-il encore les apercevoir ! Installés en 2021, ces radars sont entrés en fonction depuis le 16 janvier 2024.
Des radars caméléons
Ces nouveaux radars créent la confusion et c'est bien là l'objectif. Moins grands que des radars classiques, ces appareils sont annoncés par de petits panneaux : 50 x 50 cm. Ils sont difficiles à percevoir sur la route. De plus, la plupart d'entre eux ne flashent pas les conducteurs. Dans le département du Territoire de Belfort par exemple, seulement cinq sont actifs. Les autres sont des leurres pour inciter à ralentir. Une manière de réduire la vitesse dans les villes, alors que les excès de vitesse inférieurs à 5 km/h ne sont plus sanctionnés d'un retrait de point, depuis le 1er janvier 2024.
Deux motifs d'infraction
Alors que la plupart des radars urbains sont encore en phase de tests - les verbalisations débuteront le 29 janvier à Montbéliard, tandis que la date n'est pas connue à Marseille - certaines cabines flashent. Pour le moment, elles peuvent vous verbaliser pour deux infractions : le franchissement du feu rouge ainsi que l'excès de vitesse dans les deux sens de circulation. Les radars pourront à l'avenir verbaliser pour un oubli de ceinture ou l'utilisation du téléphone.
Vitesse réduite
Surpris, les automobilistes ne sont pas encore familiers avec leur présence. Pourtant, la vitesse constatée des véhicules depuis leur arrivée est en baisse. Entre 5 et 10 km/h en moins. Un bon point pour la sécurité routière. En 2022 dans l'Hexagone, 3 267 personnes avaient perdu la vie sur les routes, tandis que le nombre de piétons décédés étaient de 488 (483 en 2019).