Le vélo séduit les séniors
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Plus de 5 millions des plus de 60 ans en France utilisent le vélo comme mode de déplacement au moins une fois par semaine. Une pratique qui ne cesse d'évoluer.
Utile au quotidien, bon pour la santé, le vélo a trouvé son public. En effet, les Français âgés de 60 ans et plus sont attirés par un mode de déplacement adapté à leur mode de vie. L'électrification du deux-roues a favorisé cette démarche. D'après des études menées auprès de Français âgés de 60 à 80 ans sur leur activité sportive et leur habitude de déplacement, il s'avère que 28 % d'entre eux pédalent hebdomadairement. Les sondés sont également 88 % à penser que le Gouvernement devrait favoriser davantage le développement du vélo sur le territoire.
Entre pratiquant et novice, une différence évidente
Si le vélo a la cote auprès des séniors, c'est pour des raisons de temps. Une bonne partie des interrogés sont à la retraite et peuvent utiliser le vélo quand ils veulent. Mais on apprend que pour les cyclistes déjà en selle, 41 % avouent intensifier leur pratique après 60 ans. En revanche, il est très rare de débuter la pratique du vélo à partir de 60 ans, lorsque cela n'était pas une habitude. Une information qui souligne l'importance d'éduquer les enfants très tôt par rapport au vélo. Les programmes « Savoir rouler à vélo » sont un bon exemple d'apprentissage à l'école pour les élèves.
Une utilité différente
Une donnée est encore loin de changer, celle concernant la pratique en milieu rural. Sénior ou non, le développement du vélo à la campagne reste chaotique. Cependant, c'est l'utilité du vélo entre le milieu urbain et rural qui s'oppose. En ville par exemple, les séniors pédalent à des fins utilitaires, pour 26 % d'entre eux. 21 % le font dans le cadre d'une activité de loisir. Si les données s'équilibrent en périphérie des grandes villes, c'est à la campagne que l'inverse est constaté. 9 % le font à des fins utilitaires, contre 41 % pour le loisir. Les plus de 60 ans soulignent également un frein à l'accès au vélo matérialisé par la sécurité. 79 % pointent la peur d'un accident comme première barrière.
publié le 15 décembre à 09h20, Thibaut Simon, Media365
