Le vélo musculaire définitivement abandonné au profit de l'électrique ?

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, publié le 1 janvier

Rapide, écologique, à la mode, le vélo électrique a vite remplacé le vélo musculaire, dans les chiffres comme sur le terrain. Pourquoi un tel changement de mentalité de la part des usagers ?

D'après une étude menée par l'UFC-Que Choisir (sur un échantillon de 3 000 propriétaires de VAE), 97 % des personnes se disent satisfaits d'utiliser un vélo électrique. 98 % le recommandent ! Cela ne fait plus de doute, l'assistance électrique prend le pas sur la pure force physique, utile autrefois à faire avancer sa bonne vieille bicyclette. Il est vrai que les avantages sont nombreux.

Une pratique courante

En 2022, les sondés parcouraient 1 072 km à l'année avec un vélo électrique. Une augmentation de 22 % par rapport à 2020. De plus en plus d'adeptes prennent l'habitude de se déplacer à vélo. Par plaisir (loisirs), par nécessité (d'un point de vue santé), mais également par praticité. Les trajets domicile-travail sont notamment visés par les cyclistes. Pour l'institut belge Vias, le nombre de kilomètres parcourus sur les vélos électriques au cours des premiers mois de l'année 2023 représente 3,4 % (1,7 % en 2017). Un pourcentage supérieur par rapport au vélo musculaire : 3,3 %.

Populaire et accessible

Si le VAE obtient ses lettres de noblesse aujourd'hui, c'est pour son attractivité. Ouvert à tous les âges, il plaît notamment aux femmes et aux personnes de plus de 55 ans. Effectuer de longues distances devient possible. Alors qu'il fallait pédaler à bout de souffle pour franchir des côtes, le VAE vous permettra sans difficulté d'y arriver. De plus, les gouvernements ne jurent que par le deux-roues électrique dans leur politique de mobilité. C'est pourquoi de nombreuses aides et bonus existent pour offrir la possibilité aux passionnés, mais également aux ménages les plus modestes de rejoindre l'aventure électrique.

Que du positif ?

Qui dit vélo électrique, dit prix plus élevé et dit surtout peur du vol. En effet, c'est encore un frein au passage à l'électrique. Devoir garer son vélo en dehors de chez soi et en sécurité est une véritable mission. Le manque d'infrastructures dédiées au stationnement, mais aussi à la pratique constitue pour certains un autre frein. Au vu de la popularité du vélo électrique, les choses devraient vite évoluer pour initier de nouveaux cyclistes.

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