L'armée française passe au vélo électrique !

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, publié le 28 janvier

Via sa section technique Battle Lab Terre, l'armée française effectue des tests de vélos et motos électriques. De nouvelles armes bientôt indispensables pour les missions militaires terrestres.

La mobilité douce n'a pas de frontière. À en croire les récents tests effectués par les forces terrestres militaires, de nouvelles machines devraient arriver entre les mains de l'armée française. Des vélos électriques super puissants et des motos électriques, plus discrètes, mais tout aussi efficaces. En collaboration avec LMX Bikes, fabricant français de speed-bike, les militaires pourront effectuer une multitude de missions grâce à ces engins.

Deux modèles en approche

Pour rouler vite et efficacement, l'armée française s'équipe de deux modèles hyper-performants. Le premier se nomme LMX 56, un VTTAE : vélo tout-terrain à assistance électrique. D'après la marque, c'est même le plus puissant du marché. Avec une batterie de 1 000 Wh, la vitesse maximale de cet engin atteint les 45 km/h. Ce n'est pas tout puisque celui-ci est accompagné par la LMX 161. Une moto électrique ultra légère de 45 kg, au design identique à celui d'une motocross. Une vitesse de 80 km/h pour un produit silencieux et discret. Des avantages non négligeables en mission.

Polyvalence à toute épreuve

L'armée française n'est pas la première force militaire à s'équiper de modèles électriques. En 2018, la Norvège déjà utilisait ces engins pour patrouiller aux frontières, suivie ensuite de la Nouvelle-Zélande, des États-Unis et de l'Ukraine notamment. Si l'usage des motos n'est pas nouveau, la gamme LMX permettra aux militaires de réaliser des missions de terrain comme la livraison de matériel, la transmission d'informations ou l'infiltration dans différents environnements. Plus flexibles, rapides, légers et silencieux grâce à la motorisation électrique, ils pourront entrer sur tous les terrains possibles. Pour le moment, des tests vont continuer en 2024 pour évaluer l'autonomie, la vitesse et la discrétion des engins. « Cette expérimentation sera approfondie en 2024, pour confirmer les perspectives d'utilisation de ces véhicules au sein des unités [...] », a détaillé la section technique de l'armée de Terre.

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