Et si vous deveniez téléconducteur ?

A lire aussi

, publié le 10 octobre

La société allemande Vay, basée à Berlin est spécialisée dans la téléconduite. Un système de pilotage à distance pour les voitures autonomes.

Les voitures autonomes arrivent sur le marché et pourraient offrir des perspectives inattendues sur le marché de l'emploi. Si les tests se concentrent aux États-Unis principalement, la société européenne Vay s'affirme dans la conduite autonome. Un nouveau poste est en train de voir le jour, celui de téléconducteur. Les Berlinois ont conçu un poste de pilotage virtuel équipé d'un volant, de pédales et de multiples écrans, comme si vous étiez dans une auto-école pour vous entraîner à conduire. Sauf qu'ici, la personne installée au poste dirige virtuellement ou plutôt réellement une voiture, sans chauffeur évidemment. Via le réseau mobile, le pilote communique avec le véhicule. Attention, révolution à venir !

Un taxi virtuel

L'objectif du téléconducteur est de conduire à distance un véhicule qui aura deux fonctions. La première, c'est un service de taxi. Positionnée derrière son écran, la personne apporte la voiture à un client qui réserve une course et se fait déposer à sa destination. Rien de nouveau, sauf que vous n'aurez pas de personne avec qui discuter si vous montez à bord. La deuxième fonction, c'est une location clé en main. Le téléconducteur dépose à une adresse le véhicule qui est ensuite repris par le client. Celui-ci reprend la main physiquement en conduisant. Une fois arrivé, le téléconducteur reprend la main. Un avantage énorme pour éviter au client de chercher une place de parking.

Une femme aux commandes

Si la société a lancé son premier véhicule autonome en février à Hambourg, Vay continue de développer sur le territoire US sa technologie. Antonella Siracusa-Rosa est devenue la première téléconductrice américaine de la société. Passée chez Zoox et Boring Company (appartenant à Elon Musk), elle a suivi une formation approfondie pour décrocher son poste à Las Vegas.

Et en France ?

Pourra-t-on voir ce système dans l'Hexagone ? Les véhicules autonomes en France sont soumis à une réglementation stricte. Seuls les semi-autonomes (niveau 3) peuvent circuler depuis septembre 2022 à une vitesse limitée à 60 km/h et sur une route avec un terre-plein central et sans piste cyclable ou passage piéton. Patience...

Vos réactions doivent respecter nos CGU.