Elon Musk prêt à conquérir le secteur du rail
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À la tête de plusieurs sociétés, le PDG de Tesla a lancé une collaboration avec le réseau ferroviaire écossais : ScotRail.
Entre l'élection de Donald Trump et les présentations des nouveaux modèles Tesla, Elon Musk ne cesse de faire parler de lui. On le savait entreprenant sur le marché de l'automobile et de la conduite autonome. Désormais, c'est dans le secteur ferroviaire que l'investissement de l'Américain veut se concentrer. Récemment, la société de trains nord-écossais, ScotRail, s'est équipé de la technologie Starlink. Un réseau appartenant à SpaceX, une société d'Elon Musk.
Du Wi-Fi à l'intérieur des trains
Que ce soit en France ou à l'étranger, les lignes à grande vitesse proposent une connexion gratuite au réseau internet lors de votre voyage. Mais le réseau est parfois capricieux. C'est exactement ce qui se passe chez ScotRail. Alimentée par le réseau 4G, la connexion Wi-Fi des trains écossais est souvent interrompue. C'est pourquoi la société a fait appel au géant américain. Starlink est aidé par plus de 5 000 satellites. Ce partenariat aura deux atouts. Contribuer à un réseau plus rapide dans un premier temps. Puis, ScotRail pourra obtenir des données plus fiables sur ses trains en temps réel.
Hyperloop, toujours dans l'attente ?
Une fois de plus, Elon Musk s'impose dans un domaine où il n'était pas attendu au départ. Mais dans le secteur du rail, le patron de Tesla a encore du travail. En témoigne le projet Hyperloop, remis au goût du jour en 2012. Pour ceux qui l'auraient oublié, ce projet de train futuriste à une vitesse de 1 200 km/h, rêvait de relier Los Angeles à San Francisco (500 km environ) en moins de 30 minutes. Après 12 ans de recherche, des tests qui ont échoué et un investissement ambitieux, l'Hyperloop est au point mort. La société Hyperloop One a d'ailleurs mis la clé sous la porte d'après l'agence Bloomberg. Les chances de voir un jour le train Elon Musk quitter une gare sont maigres. Mais avec le futur ministre de l'Efficacité gouvernementale américain, il faut s'attendre à tout !
publié le 13 décembre à 10h55, Thibaut Simon, Media365
