Mobilité douce

Circulation : ces villes qui ont adopté le 30 km/h

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Elles sont déjà plus de 200 en France à avoir franchi le pas : abaisser la vitesse maximale autorisée en centre-ville à 30 km/h, contre 50 km/h auparavant. Une tendance qui traduit l'impopularité croissante de la voiture en agglomération...

C'est une décision qui avait fait couler beaucoup d'encre lors de son adoption en août 2021 : la ville de Paris officialisait la limitation de vitesse à 30 km/h - contre 50 km/h auparavant - dans l'ensemble de ses arrondissements. Elle n'est pas la seule ville française à l'avoir fait, loin de là. Plus de 200 d'entre elles l'ont déjà adoptée ! De Lille à Limoges, de Bordeaux à Grenoble, mais aussi Nantes, Rennes, Metz, Nancy, Besançon, Montpellier ou encore Toulouse. France Bleu estime qu'au total 15% de la population française est actuellement concernée par le passage aux 30 km/h.

La voiture de plus en plus impopulaire en ville

Une mesure qui gagne en popularité face au ras-le-bol de certains maires, pour qui la voiture est désormais « non grata » dans les centres-villes... Il y a une volonté de faire disparaître l'objet en lui-même, pour ce qu'il représente, pour ses nuisances sonores et/ou visuelles mais aussi par la place qu'il prend dans les rues, sur les places et les trottoirs. L'autre justification, et c'est la plus essentielle, c'est qu'on observe depuis plusieurs années une tendance aux modes de transports plus doux. Exit la voiture, la ville moderne d'aujourd'hui doit être piétonne, verte, et silencieuse. Pour cette même raison, on a vu fleurir un peu partout des zones à faibles émissions (ZFE), des zones à trafic limité (ZTL), des zones de rencontres, voire des axes 100% cyclables, et ce partout en France.

Privilégier des modes de déplacement doux

Les pouvoirs locaux veulent démocratiser l'usage de la marche, du vélo, voire des transports en commun. On introduit des flottes de trottinettes en libre-service, on met en place la gratuité des transports, on remplace des artères par des promenades plantées... Tout est bon pour désinciter à l'usage de la voiture en ville, et cela sans même mentionner les tarifs du stationnement qui augmentent, les places disponibles qui diminuent, et la législation qui ne cesse d'évoluer...

publié le 18 septembre à 07h45, Quentin Pannaud, Media365

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