Union européenne : L'interdiction de vente des véhicules thermiques repoussée ?
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En 2035, la vente des véhicules thermiques neufs sera interdite ? L'Union européenne pourrait reporter ce projet.
L'avenir des véhicules thermiques était acté ! Le 14 février 2023, l'Union européenne actait la fin des ventes de véhicules thermiques neufs pour 2035. Une bonne nouvelle pour les modèles électriques, les énergies renouvelables et les défenseurs de l'environnement. Pour certains constructeurs, l'annonce n'était pas aussi bien accueillie. Mais depuis ce vote, les cartes sont rebattues. Selon un rapport de la Cour des comptes européenne publié en avril 2024, les conditions sont loin d'être réunies pour atteindre l'interdiction. Plus récemment et étonnamment, le patron de Renault demande plus de souplesse sur la date fatidique.
Les véhicules électriques : difficile démarrage
Le problème constaté, c'est le manque d'engouement pour les véhicules électriques. Chez les concessionnaires, les ventes pour le 100 % électrique ne se bousculent pas tandis que le prix des véhicules électriques reste un frein pour les automobilistes. Depuis le début de l'année, les ventes du 100 % électrique ont baissé de 11,2 % par rapport à l'an passé. Sauf que le calendrier ne joue pas en leur faveur. Dès 2025, les constructeurs sont censés atteindre plus de 20 % de part de marché dans l'électrique. À l'heure actuelle, la France est seulement à 17 % de part de marché sur cette énergie. Une solution (intermédiaire ?) pourrait alors apparaître sur le devant de la scène.
Le carburant de synthèse
Pour Luca de Meo, si le développement des véhicules électriques reste prioritaire, le calendrier doit viser 2040 : « Nous ne sommes pas encore sur la bonne trajectoire pour arriver à 100 % de voitures 100 % électriques en 2035. » Dans les hautes sphères de l'Union européenne, l'enjeu semble différent. Récemment, Ursula von der Leyen a été réélue à la présidence de la Commission européenne. Une élection sous fond de promesses pour que les moteurs à combustion ne disparaissent pas totalement du paysage automobile. Pour contenter tout le monde et notamment certains constructeurs allemands, les carburants de synthèse seraient une solution. Le 100 % électrique n'a pas encore gagné la partie. Suite au prochain numéro ?
publié le 3 août à 09h10, Thibaut Simon, Media365
