Softcar : la Smart version suisse
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La société suisse Softcar a profité du Mondial de l'Auto à Paris pour présenter son quadricycle électrique. Une micro voiture qui devrait arriver en France dans le courant de l'année 2025.
Légère, compacte, recyclable et interchangeable. Les adjectifs pour décrire la nouvelle microvoiture imaginée par nos voisins suisses ne manquent pas. Après des années de travail en secret, Softcar lance sur le marché son quadricycle électrique. Si le véhicule a des allures de Smart, ce n'est pas pour rien !
À l'heure suisse
L'homme à l'origine du projet se nomme Jean-Luc Thuliez. Dans les années 90, le fondateur de Softcar a notamment travaillé sur les projets de l'horloger Swatch pour créer un véhicule petit format. En collaboration avec Volkswagen, puis Mercedes, ce projet aboutissait en 1997 à la création de la Smart. Pendant 30 ans, Jean-Luc Thuliez s'est creusé la tête et mis les pendules à l'heure pour imaginer la mobilité du futur. En 2025, Softcar sera sûrement la microvoiture que tout le marché voudra s'arracher. En pré-commande (sans aucune obligation d'achat) en Suisse pour le moment, le modèle arrivera l'an prochain en France. Une voiture à moins de 20 000 € accessible avec le permis B qui réserve déjà pas mal de surprises.
Écologique et personnalisable
Avec un châssis en aluminium et une carrosserie très résistante, la Softcar et ses 642 kg, batterie incluse, veut se démarquer de ses concurrentes. On pourrait vous parler des caractéristiques techniques, mais c'est un autre aspect qui nous intéresse ici. La société veut proposer sur le long terme plusieurs types de carrosserie. Sur base d'une plateforme identique, les acheteurs pourront choisir entre un modèle inspiré de la Méhari, de la New Beetle Volkswagen et bien d'autres encore. Jean-Luc Thuliez mise également sur une distribution locale.
Faire confiance aux collectivités
Softcar veut commercialiser son modèle en rupture avec le marché traditionnel. Une fois lancée, la société vendra sa licence de fabrication à des entreprises et des collectivités territoriales. Objectif, relancer les emplois dans certaines régions en y installant des usines afin de bénéficier du savoir-faire et de la créativité de ces acteurs en misant sur le circuit court. Un projet motivant avec un bel avenir.
publié le 11 décembre à 06h00, Thibaut Simon, Media365