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Quelles nouveautés pour les ZFE en 2025 ?

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Depuis le 1er janvier 2025, la réglementation sur les Zones à faibles émissions a évolué. Il est conseillé aux automobilistes de bien vérifier le calendrier et les villes concernées.

Mises en place depuis 2021, les Zones à faibles émissions étaient présentes dans 12 métropoles. En 2025, de nouvelles villes sont concernées. Ces ZFE qui visent à « diminuer l'impact de la pollution de l'air induite par le trafic routier sur la santé » comme l'explique le site du service public, s'étendent désormais à une trentaine de communes. Si Paris et Lyon interdisent la circulation des véhicules accompagnés de la vignette Crit'Air 3 (véhicule essence immatriculé entre 1997 et 2005 et diesel entre 2006 et 2010), Montpellier et Grenoble l'imposent volontairement. Pour les autres, les restrictions varient d'une commune à l'autre.

Des territoires de vigilance

Avec une amélioration de la qualité de l'air, les villes de Marseille, Rouen et Strasbourg allègent les mesures. Outre les agglomérations de Paris et Lyon considérées comme territoires effectifs - les seuils sont dépassés régulièrement - 30 communes font leur apparition. On parle ici de territoires de vigilance. Il s'agit d'agglomérations respectant les seuils de qualité de l'air, mais dont les niveaux de pollution sont supérieurs aux recommandations de l'OMS. Dans ces agglomérations qui n'ont pas encore mis de règles en place, la circulation est restreinte. Les véhicules concernés sont ceux immatriculés avant le 31 décembre 1996. De Metz à Lille, en passant par Nantes, Nîmes ou encore Annecy, la mise en place se fait au compte-goutte. Au 1er janvier 2025, seules 16 communes ont mis en place une ZFE. À Bayonne par exemple, elle entrera en vigueur au 1er mars. À Perpignan, le démarrage pourrait avoir lieu en 2026.

40 millions d'automobilistes en colère

L'association 40 millions d'automobilistes pointe des problèmes. En effet, certains conducteurs se plaignent de l'annonce tardive des ZFE dans certaines villes. Les panneaux d'avertissement ne pas visibles au bon moment. Déjà engagés, les automobilistes ne peuvent alors plus faire demi-tour. Et si vous êtes en infraction, une amende peut vous être adressée. De 68 à 135 € selon le poids du véhicule dans certaines communes. Les premiers radars pouvant dresser des procès-verbaux sont prévus pour 2026.

publié le 24 janvier à 07h00, Thibaut Simon, Media365

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