Nissan X-Trail
Quelques mois après son petit frère Qashqai, Nissan renouvèle son grand SUV X-Trail. Et cette nouvelle génération fait un pas de géant.
Le nouveau X-Trail, on ne le confondra plus aussi facilement avec son petit frère. Il n'a pas la même face avant, pas les mêmes blocs optiques arrière et dans l'ensemble, il interprète le nouveau style de Nissan de façon plus statutaire, plus adulte. De profil, on constate aussi que la partie arrière est un peu plus verticale que celle du précédent X-Trail. A bord, il y a de la place pour 5 grands adultes. En tout cas en configuration « normale ». Car la banquette peut coulisser sur 20 cm, pour offrir plus de coffre, ou plus d'espace aux occupants des deux sièges supplémentaires. Notons ici la transparence de Nissan, qui annonce clairement que ces strapontins sont pour des occupants de 1,60 m maxi. Ces deux sièges se replient bien sûr en un claquement de doigt pour former le plancher de coffre, dont le volume est alors de 485 litres. Mais dans les versions 5 places, ce volume est de 575 litres, ce qui est une référence de la catégorie.
De l'hybride, en veux tu en voilà
Nissan propose trois solutions mécaniques pour le X-Trail, ayant toutes pour base un 3 cylindres essence 1.5 litres. En entrée de gamme, il reçoit une micro-hybridation 12V, pour 163 ch. Au milieu, il sert de générateur pour un moteur électrique, 204 ch au total. Enfin, Nissan ajoute un second moteur électrique (à l'arrière), pour une puissance cumulée de 213 ch, et une transmission 4x4 de facto. C'est cette version, nommée e-Power e-Force, que nous avons essayé.
Durant l'essai, nous avons tout eu : des lacets montagneux, des routes en mauvais état, des virages humides et glissants dans les sous-bois au petit matin, de l'autoroute... Le châssis du X-Trail a tout géré, d'une part avec une efficacité irréprochable, et surtout sans jamais se départir de sa douceur. On a envie de dire que c'est un châssis qui a de la classe, de l'élégance. C'est un travail absolument remarquable de la part des ingénieurs, et c'est encore plus bluffant quand on sait que ce travail est réalisé sur des suspensions classiques, pas un truc ultra évolué à pilotage électronique. Du grand art !
publié le 10 décembre à 09h15, Quentin Pannaud, Media365