Les gigafactories du Nord de la France sont une réussite et un exemple !

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, publié le 12 février

Inaugurées l'an passé, les usines géantes de batteries ont lancé leur production dans le Nord de la France. Un gain économique sans précédent pour la région.

C'est parti ! La compagnie ACC (Automotive Cells Company) dévoilait ses premières gigafactories l'an dernier. Des usines géantes de 600 mètres de long et 100 mètres de large pour produire des batteries électriques et lancer la France sur le marché, alors qu'elles sont généralement produites en Asie. Désormais, le site fonctionne à plein régime. L'objectif est de produire 500 000 batteries par an d'ici 2030, essentiellement pour les véhicules électriques fabriqués en France.

Des emplois pour une région en difficulté

À Douai, Douvrin et Dunkerque, les différents sites où se trouvent les usines, l'arrivée de cette activité est perçue comme un « ouf de soulagement ». En effet, le nord de la France est la région la plus touchée par le taux de chômage en France. Avec l'arrêt des usines de voitures thermiques, il fallait trouver un moyen de réintroduire le personnel dans un secteur similaire. Ces gigafactories vont donc assurer pleinement l'embauche et mettre en avant le savoir-faire français. À terme, 17 000 emplois seront créés dans la région.

Des batteries, mais pas que...

Au-delà de la production de batteries, ces sites immenses accueillent plusieurs commerces. À Douai par exemple, une ville dans la ville a vu le jour. Des restaurants, un boulodrome, une piscine et même 150 logements sont disponibles pour assurer aux salariés un confort professionnel. Une économie relancée, pour le plus grand plaisir des habitants.

L'industrie française au cœur du projet

L'objectif pour le Gouvernement et les constructeurs automobiles est double. Produire des batteries made in France pour équiper les voitures de demain et concurrencer le marché asiatique. Mais également relancer l'économie locale et montrer la richesse du territoire français. Pour Bruno le Maire, c'est une réussite, car la France n'avait pas accueilli de nouvelle filière industrielle pouvant employer plus de 10 000 personnes depuis l'arrivée d'Airbus à Toulouse.

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